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Critique de Acoun


Acoun
19 février 2018
Chose promise, critique due...
Ça fait un bon moment que j'ai tourné la dernière page de ce roman de Colin Niel. J'y reviens rapidement parce que ça a été quand même un très bon moment de lecture.
Le roman choral a le vent en poupe mais tous ne sont pas une réussite, loin s'en faut... Pour que le choeur fonctionne, il faut un accord, une cohérence des différentes voix. Et c'est, entre autres, ce que réussit Colin Niel avec Seules les bêtes dans lequel chaque chant du choral a ses notes justes et donne un ensemble en harmonie.
Seules les bêtes est un roman de la tourmente. le récit de ce vent glacé qui saisit ces gens des Causses, qui vient mordre ce plateau perdu... La tourmente est aussi celles de ces corps et ces coeurs assoiffés d'amour, la tourmente des âmes solitaires, des coeurs mis à nu.
«Les gens veulent toujours un début», écrit Alice au début du roman. Mais où est le début ? Seules les bêtes est une spirale qui unit les protagonistes et leur histoire à leur insu. Les pièces du puzzle viennent prendre leur place au fur et à mesure révélant l'image finale d' un monde peuplé d'êtres noyés dans leur solitude.
La solitude... C'est peut être elle l'héroïne de ce polar rural. Cette solitude qui vous altère le jugement, qui vous masque la réalité, qui vous ferme les yeux...
Seules les bêtes est un récit noir de la terre, du silence des hommes , des fantasmes et des frustrations, des plaisirs éphémères et des douleurs tenaces...
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