Il a besoin de calme et de tranquillité. C'est bon pour lui de se reposer sur une routine, car il est très sensible et son travail est très exigeant.
– Vous aimez beaucoup ses livres ?
– Comment le savoir ? Vous croyez que j'ai le temps de lire ?
(pages 304-305)
Les couvertures renfermaient le monde entier, qui n'attendaient que d'être découvert, dévoré. (page 393)
Depuis quand est-ce les considérations économiques qui font la loi, chez les éditeurs ? La valeur littéraire ne se mesure pas en argent, Herr Schlink, vous devriez le savoir, […]. (page 239)
C’est terminé…J’ai rencontré un homme et il est tout ce que tu n’as jamais été.
Lorsqu’il vit enfin les clochers de la Mariahilferkirche se dresser au-dessus des toits, il sentait déjà l’odeur des croissants frais dans les boulangeries, et pensant à son bien-aimé Sperl, il perçut au loin la triste mélodie de la charrette du marchand de lait, si ténue qu’elle aurait bien pu être imaginaire – cette sonorité qui d’habitude le berçait et lui permettait, au cours de ses nuits d’insomnie, de trouver le sommeil ave l’image d’une tasse de café au lait gravée au revers de ses paupières.
la littérature attirait surtout les femmes que la beauté avait épargnées. (page 332)
[…] et, quand on a une bibliothèque bien pourvue, on n'est jamais pauvre. (page 285)
Si chacun pouvait n'en faire qu'à sa tête, que deviendrait la monarchie, alors ? Et l'Église ? Et la morale ? (page 121)
Freytag n'avait jamais vu une telle beauté et ne s'arrachait à la contemplation du léger duvet ornant sa lèvre supérieure que pour se perdre dans celle de ses yeux couleur châtaigne; à l'automne. (page 50)