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Citations sur Rocking Horse Road (24)

The first stage of grief is always denial.
( La première étape de la douleur est toujours le déni).
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It is often not until something is gone that you begin to see it.
( Souvent on ne commence à voir quelque chose que quand il disparaît ).
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A quinze ans, c'était une époque que nous nous rappelions clairement et dont nous ignorions encore qu'elle était bel et bien révolue.
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On disait pour plaisanter que le vent d'est était trop paresseux pour vous contourner - il se contentait de vous foncer dessus.
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Nous avions connu toute notre enfance le grondement sourd de ces vagues mais il était impossible de l'ignorer totalement. Il couvrait les voix de nos professeurs tandis que nous étions assis en classe, et nous l'entendions pendant nos déjeuners sur le terrain sablonneux du lycée de South Brighton. Il couvrait le bavardage de nos frères et sœurs alors que nous mangions à la table de nos cuisines. Il constituait la bande-son de notre adolescence ingrate. Mais cette nuit-là, alors que nous étions couchés dans nos chambres et que Lucy Asher était assassinée, le son des vagues parut plus grave et lugubre à plus d'un d'entre nous. Tel un train infini traversant l'obscurité, condamné à défiler sans cesse, sans jamais disparaître.
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Les jours suivant l'apparition du cadavre de Lucy, les journaux ne parlèrent que de l'affaire. Les journalistes rôdaient sur la plage comme des chiens errants. Ils nous arrêtaient sur la route afin de nous demander si nous avions connu Lucy, et quel genre de fille c'était. De temps en temps, nous découvrions nos propres paroles dans le journal, attribuées à un "ami proche" ou "un camarade de longue date de la jeune fille assassinée". Il était gênant de voir ces mots prononcés en passant écrits noir sur blanc. Ils correspondaient rarement à ce que nous pensions avoir dit. Ces mots échouaient naturellement à décrire la Lucy que nous avions croisée tous les jours au lycée et à l'épicerie.
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Pour beaucoup de petites filles, ce fut la toute première fois qu'on aborda la question sexuelle. On leur raconta des histoires de petits oiseaux et d'abeilles. Toutefois, dans la version de cette fin février 1981, l'oiseau était un corbeau noir insatiable et l'abeille vous piquait encore et encore puis vous laissait pour morte dans le fossé.
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A l'âge de onze ans, la plupart d'entre nous avaient encore droit à une histoire le soir et embrassaient leurs mères avant de dormir. Quelques années plus trad, elles auraient donné n'importe quoi pour que nous leur racontions une blague puérile du genre " Toc-toc ! Qui est là ? ". Evidemment , nous n'avions rien à leur dire à cette époque là. Nous étions aussi fermés que des coquillages affolés.
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Quelle que fût la saison, la mère de Matt était relativement facile à berner. Tant que ses sept enfants vécurent sous son toit, elle eut en permanence l'air hébété d'un vétéran des tranchées.
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À quinze ans, nous ignorions que toute vie est faite d'avants et d'après; d'événements que les gens considèrent plus tard comme un passage à une nouvelle façon de vivre, une nouvelle phase de leur existence, qui parfois s'améliore. Mais souvent, la vie d'après ne vaut pas celle d'avant.
Nous avons tous vécu des moments semblables au cours de la trentaine d'années qui s'est écoulée depuis l'enterrement de Lucy: le coup de téléphone au milieu de la nuit qui annonce la mort d'un parent, la lampe jetée violemment ou la porte claquée qui marque la fin d'un mariage; ou même des incidents aussi banals qu'une dispute avec un de nos enfants adolescents, dont les mots ne pourront jamais être vraiment effacés. (p. 50)
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