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Critique de christinebeausson


Attention départ pour l'autre bout du monde … la nouvelle Zélande, le pays où il fait plus chaud au nord qu'au sud, le pays où il fait froid en été et où il fait chaud en hiver … dans l'île la plus au sud, dans une ville qui n'avait pas encore été ravagé par des séismes destructeurs … Christchurch et ses faubourgs le long de l'océan, une communauté retirée sur elle même … de jeunes adolescents qui se retrouvent confrontés à la disparition de celle qui aurait pu devenir leur muse.
« En 1981 a lieu l'ultime tournée officielle des Springboks en Nouvelle-Zélande avant que le pays ne soit mis au banc de l'ovalie. Dans une atmosphère délétère –manifestations houleuses dans les rues, matches violents, jets de farine sur les joueurs pendant un match-, les All Blacks remportent la série de la honte (2-1) mais la société reste profondément divisée sur l'attitude à adopter, le gouvernement néo-zélandais ayant prétexté de ne pas mélanger sport et politique… »
C'est peut-être ce que le net a retenu de cette époque mais comme nous le raconte Carl Nixon, « le rugby, c'est le rugby, la politique a rien à faire là dedans… » certes mais il n'empêche que beaucoup condamnent ces « putains de gouines et de cocos qui foutent le bordel pour rien »… mais bien sûr, il n'y a rien de politique là dessous.
Il y a eu meurtre … la police cherche, a cherché, et peut être pourrait encore chercher … mais le meurtrier reste inconnu !
Une bande de jeunes, devenue une bande de moins jeunes, et pour finir une bande d'honnêtes pères de famille ne veut pas se contenter de cette situation.
Le ton du roman est original, ce n'est pas tel ou tel qui est le narrateur mais un « nous » protecteur et symbolique de cette bande de mecs soudés par leurs souvenirs et leurs ressentis.
Carl Nixon dépeint son pays avec un souci de réalisme pour nous baigner dans l'atmosphère de ce petit coin baigné par la mer qui s'empare de tout, remplit nos oreilles de la violence de l'océan, et notre nez des odeurs maritimes pas toujours accueillantes.
Il s'empare d'un fait divers inventé pour explorer les tréfonds de notre conscience et du besoin pour nous tous de faire revivre notre jeunesse avec cet esprit de bande soudée qui veut chercher, toujours chercher pour trouver ou pas un coupable.
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