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Critique de bdelhausse
Ce tome 1 d'Adostars passe en revue une série de dimensions de la célébrité. D'un côté, Aspartine, jeune fille filiforme qui rêve d'être mannequin. de l'autre Fuso, jeune rappeur qui rêve de signer sur un gros label. Entre les deux, leurs potes qui -eux aussi- se voient célèbres...
Célèbres à quoi? Beuh... peut-être célébres à rien... célèbres car les seuls à ne pas être célèbres, justement.
Les ados d'aujourd'hui sont bien rendus. Les rouages d'un système, d'une société en recherche de repères sont bien vus aussi. On a le manager, les agences de casting, le psychologue à l'école dont la tâche est de préparer les ados à la célébrité...
Cela se lit sans peine. Bercovici n'est pas un perdreau de l'année. Il sait y faire, et on est en droit d'attendre mieux à mon avis. Ce n'est effectivement pas toujours drôle, mais cela a le mérite de mener à une certaine réflexion sur ce que nous voulons comme société pour les ados. Malheureusement, cette réflexion (qui est superbement bien menée dans Les Nombrils, parexemple) ne va pas très loin dans Adostars. On sent les auteurs tiraillés entre un humour simple et superficiel et une critique plus profonde de la société. Globalement les gags sont davantage dans la première catégorie.
Célèbres à quoi? Beuh... peut-être célébres à rien... célèbres car les seuls à ne pas être célèbres, justement.
Les ados d'aujourd'hui sont bien rendus. Les rouages d'un système, d'une société en recherche de repères sont bien vus aussi. On a le manager, les agences de casting, le psychologue à l'école dont la tâche est de préparer les ados à la célébrité...
Cela se lit sans peine. Bercovici n'est pas un perdreau de l'année. Il sait y faire, et on est en droit d'attendre mieux à mon avis. Ce n'est effectivement pas toujours drôle, mais cela a le mérite de mener à une certaine réflexion sur ce que nous voulons comme société pour les ados. Malheureusement, cette réflexion (qui est superbement bien menée dans Les Nombrils, parexemple) ne va pas très loin dans Adostars. On sent les auteurs tiraillés entre un humour simple et superficiel et une critique plus profonde de la société. Globalement les gags sont davantage dans la première catégorie.
