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Critique de Sachan


Taro Nogizaka est un auteur à succès surtout connu en France pour le Troisième Gédéon et je ne pouvais absolument pas passer à côté de Pour le pire, un thriller psychologique à ne pas mettre entre les mains de tout le monde. J'adore ce genre de seinen où les personnages s'opposent par leurs pensées et les coups d'avance qu'ils peuvent avoir sur l'autre, un peu comme Death Note, Liar Game ou dernièrement Lost Brain.
Arata travaille en tant qu'assistant social après avoir été sauvé plus jeune par l'un d'entre eux (qui est devenu son supérieur), mais il n'est pas comme ses collègues. Ayant vécu des choses similaires aux enfants dont il s'occupe, écorché vif, il est prompt à passer à l'action et en venir aux mains envers les parents violents. Mis au pied du mur par un des enfants dont il s'occupe, il doit faire face à la pire tueuse en série japonaise de ces dernières années afin d'obtenir des informations sur ses crimes.
Shinju est connue sous l'identité de "Bozo Shinagama", la tueuse folle à faire froid dans le dos qui démembrait des hommes, le tout grimée en clown. Derrières les barreaux depuis deux ans, elle a radicalement changée physiquement et étonne avec son caractère, tantôt douce et fragile avec son avocat, rentre dedans et froide avec Arata. C'est d'ailleurs avec ce dernier qu'elle apparait sous son véritable jour, une psychopathe très intelligente qui arrive à manipuler les autres et leur faire croire qu'elle est stupide.
Pour le pire est vraiment très bien écrit, on ressent la tension constante qui existe entre Shinju et Arata, un jeu d'échecs malsain pour savoir lequel des deux va craquer le premier. La romance n'est que secondaire, un mensonge et une raison de leurs rencontres, mais est-ce réellement qu'une simple illusion ? J'ai vraiment hâte de lire la suite et d'assister à la suite de la joute psychologique entre la tueuse et de l'assistant social.
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