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Critique de Foufoubella
"Ne la laisse pas tomber, elle est si fragile, être une femme révélée tu sais c'est pas si facile...", voilà exactement les paroles que j'avais en tête à chaque fois que je prenais ce roman en main, alors que pour le coup cela ne correspond pas du tout à ce que j'ai lu et aperçu de Violet, l'héroïne de ce livre.
Nous sommes au début des années 50 et la France se remet à peine de la deuxième guerre mondiale. C'est pourtant bien à Paris que choisit de se cacher l'américaine Eliza, sous le pseudonyme de Violet, après avoir quitté mari et enfant. Que fuit-elle ? Que cherche-t-elle ? Ce sont des questions qui nous accompagneront une bonne partie du récit.
J'avoue avoir mis un peu de temps à entrer dans ce roman que je trouvais, du moins au début, quelque peu confus et lent. Il faut dire aussi que la plume de Gaëlle Nohant ne m'a pas transportée, ce qui a bien évidemment joué dans l'avancée et le plaisir de lecture. Je ne parvenais pas à accrocher avec le personnage d'Eliza/Violet, la trouvant un peu gourdasse sur les bords, ne comprenant pas ses réactions, ne parvenant pas à saisir les raisons de son départ et surtout d'avoir laissé son fils derrière elle. Puis, petit à petit, la lumière se fait sur les raisons de sa fuite et j'ai réussi à me laisser porter par l'histoire. Avant de revoir mon intérêt s'émousser dans les 50 dernières pages.
J'ai trouvé que les personnages manquaient sérieusement de consistance et de densité, leurs réactions me semblant souvent incompréhensibles, disproportionnées ou tout simplement aberrantes et à côté de la plaque. le tout est quand même, selon moi, cousu de fil blanc, chaque élément s'imbriquant un peu trop facilement au suivant, ce qui fait qu'au final un peu plus de quinze jours après avoir terminé ce livre, il ne me reste pas grand chose. Gaëlle Nohant a voulu aborder trop de choses, ce qui fait que rien n'est creusé finalement. Les sujets ne sont pas suffisamment approfondis, on reste en surface, et je trouve cela dommage car ils auraient mérité davantage. Par exemple, le sort des Noirs en pleine ségrégation raciale n'est vue que du point de vue d'une blanche privilégiée ("oh, c'est vraiment trop injuste") et n'apporte finalement rien à l'histoire, alors qu'il s'agit du fil rouge du roman.
Alors, oui, je me rappelle l'histoire et les personnages (et encore j'ai dû relire la quatrième de couverture pour me rappeler le prénom de l'héroïne, ce qui n'est pas bon signe chez moi).
Oui, je me rappelle aussi la fin.
Mais pour combien de temps ?
En résumé, un roman qu'il me tardait de découvrir et pour lequel je suis sortie déçue de ma lecture. Il est loin d'être mauvais mais ça ne l'a simplement pas trop fait avec moi. Peut-être en attendais-je trop ? Et vous, si vous l'avez lu, qu'en avez-vous pensé ?
Lu en janvier/février 2021
Nous sommes au début des années 50 et la France se remet à peine de la deuxième guerre mondiale. C'est pourtant bien à Paris que choisit de se cacher l'américaine Eliza, sous le pseudonyme de Violet, après avoir quitté mari et enfant. Que fuit-elle ? Que cherche-t-elle ? Ce sont des questions qui nous accompagneront une bonne partie du récit.
J'avoue avoir mis un peu de temps à entrer dans ce roman que je trouvais, du moins au début, quelque peu confus et lent. Il faut dire aussi que la plume de Gaëlle Nohant ne m'a pas transportée, ce qui a bien évidemment joué dans l'avancée et le plaisir de lecture. Je ne parvenais pas à accrocher avec le personnage d'Eliza/Violet, la trouvant un peu gourdasse sur les bords, ne comprenant pas ses réactions, ne parvenant pas à saisir les raisons de son départ et surtout d'avoir laissé son fils derrière elle. Puis, petit à petit, la lumière se fait sur les raisons de sa fuite et j'ai réussi à me laisser porter par l'histoire. Avant de revoir mon intérêt s'émousser dans les 50 dernières pages.
J'ai trouvé que les personnages manquaient sérieusement de consistance et de densité, leurs réactions me semblant souvent incompréhensibles, disproportionnées ou tout simplement aberrantes et à côté de la plaque. le tout est quand même, selon moi, cousu de fil blanc, chaque élément s'imbriquant un peu trop facilement au suivant, ce qui fait qu'au final un peu plus de quinze jours après avoir terminé ce livre, il ne me reste pas grand chose. Gaëlle Nohant a voulu aborder trop de choses, ce qui fait que rien n'est creusé finalement. Les sujets ne sont pas suffisamment approfondis, on reste en surface, et je trouve cela dommage car ils auraient mérité davantage. Par exemple, le sort des Noirs en pleine ségrégation raciale n'est vue que du point de vue d'une blanche privilégiée ("oh, c'est vraiment trop injuste") et n'apporte finalement rien à l'histoire, alors qu'il s'agit du fil rouge du roman.
Alors, oui, je me rappelle l'histoire et les personnages (et encore j'ai dû relire la quatrième de couverture pour me rappeler le prénom de l'héroïne, ce qui n'est pas bon signe chez moi).
Oui, je me rappelle aussi la fin.
Mais pour combien de temps ?
En résumé, un roman qu'il me tardait de découvrir et pour lequel je suis sortie déçue de ma lecture. Il est loin d'être mauvais mais ça ne l'a simplement pas trop fait avec moi. Peut-être en attendais-je trop ? Et vous, si vous l'avez lu, qu'en avez-vous pensé ?
Lu en janvier/février 2021
