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Critique de belette2911


Dans cette série, j'avais lu "Le démon de Whitechapel" et mon expérience n'avait pas été concluante. Déjà qu'avec Dickson, mes expériences de lectures n'avaient jamais été concluantes…

J'avais déjà lu quelques-unes de ses aventures, en petit format, et bien souvent, les explications finales étaient très vaseuses, vite expédiées, capillotractées et laissaient fort perplexe (bien souvent, je pigeais que pouic).

Dans les enquêtes de Harry Dickson, on entre vraiment dans le monde de l'étrange, dans le fantastique pur et dur (ou à sa limite), et non dans un récit qui sent le fantastique, sans en posséder un seul gramme (comme le chien des Baskerville).

Entre nous, j'adore le fantastique, mais avec Dickson, ça ne passe pas. Oui, je sais aussi qu'il est le détective de l'occulte et donc, que ses enquêtes seront plus dans le domaine de X-Files que des enquêtes policières classiques. Entre nous, nous sommes loin de la qualité d'un épisode de X-Files (je parle des anciens des années 90, n'ayant pas vu la nouvelle série).

Dans cette aventure, nous étions plus du côté de la SF que du fantastique. Cependant, ce n'est pas pour autant que ce soit passé crème entre le récit et moi.

Bien qu'il soit moins tarabiscoté que "Le démon de Whitechapel", ce qui fait qu'il se voit accorder 2 étoiles au lieu d'une… Une jeune fille a disparu, sur une île anglaise, et son père fait appel à Dickson pour le retrouver. le climat sur l'île est pluvieux et angoissant (enfin, on a essayé de le rendre angoissant).

Dans cet album, publié en 1994, les auteurs ont essayé de rendre hommage aux bédés des années 30 (ou des années 20 ?), lui donnant un petit air rétro, autant dans les dessins (pas terribles, entre nous), que dans les couleurs (moches, monochromes, bref, les yeux n'ont aucun plaisir).

Avec un autre graphisme, la bédé aurait eu tout à gagner. Surtout l'acolyte de Dickson, Tom, qui semble un peu niais, avec la tête que lui a donné le dessinateur, mais qui l'est aussi dans l'album.

On est loin d'un Watson qui est la représentation du lecteur lambda, pour équilibrer un Sherlock Holmes trop intelligent.

Dickson, lui, est une sorte de Sherlock Holmes, il habite au 221b, Baker Street (hérésie, c'est le domicile de Holmes et de personne d'autre), semble avoir des fulgurances d'intelligence, mais finalement, sans un coup de pouce de la chance, il n'aurait pas résolu ce qu'il se passait sur cette île peuplée d'être étranges avec le regard vide.

Harry Dickson et son Tom, ce sont des ersatz du duo Holmes/Watson. Ils en ont la couleur, mais on est loin du goût et de la puissance. Pire, ce duo n'est même pas du Canada Dry©.

Comme souvent, dans ce genre de bédé, les explications sont longues, les phylactères énormes, afin de tout caser, et on les lit avec le cerveau à moitié endormi, tant c'est loufoque, pas réaliste et avec un grand méchant grandiloquent, qui veut dominer le monde et possède un rire à la "Mhouhahaha".

Je suis sans doute trop critique, mes collègues de Babelio sont plus indulgents (et indulgentes) que moi, sur cet album.

Oserai-je tenter un troisième de cette collection ?? Par pur masochisme, oui, mais après, ce sera terminé avec Harry Dickson !
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