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Critique de Desmaze


Une écriture qui cogne comme ce soleil qui chauffe à blanc les cailloux et la poussière.
"Foutu soleil qui nimbera notre agonie de lumière orangée" (p283).

Pas vraiment gais les personnages d'Estelle Nollet, coincés dans ce trou du cul du monde. Sans pouvoir sortir ? Sans vouloir quitter l'unique bistrot ? le bar de Dan, lieu central de l'histoire.
Coincés par une culpabilité qui les consume et qu'on découvrira progressivement.

Bien barrés en tout cas ! Qu'on pourrait croiser chez Djian ou Brautigan. Ou alors, dans une version alcoolisée de Steinbeck, "des ivrognes et un coyote".

Avec des moments "clairs comme une larme d'antilope" (p312).

Et des espoirs, après l'averse, malgré tout.
Un peu d'humanité qui revit.

C'est si fragile l'humanité; c'est beau comme un rêve.
"Ah Johhny, t'inquiète, tes rêves ne sont pas là dessous avec toi à faire rigoler les cailloux".
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