Les larmes de l'araignée

J'ai beaucoup aimé l'entame de ce texte, les premiers mots suggèrent un conte moderne à la Stephen King, on perçoit de suite l'aura, l'ambiance étrange. L'entrée en matière est visuelle, cinématographique, un zoom qui débute par la description de la ville et des habitants, on passe le panneau d'entrée de la ville, on tombe sur le cirque, le grand chapiteau, et au dedans : la scène, la funambule et son spectacle… Ce souci de l'auteure pour le cadre, la mise en scène, le détail réaliste se perpétue de chapitre en chapitre, dans ses descriptions, souvent lyriques. On visualise la ville, le ciel gris, les couleurs du cirque, de la vie, mais aussi les gris et les noirs du cimetière, de la plage, de l'usine…

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