Cosmétique de l'ennemi est le onzième roman d'
Amélie Nothomb que j'ai lu .
À chaque fin de lecture, c'est la même histoire … je suis capable de dire si j'ai aimé ou non mais j'ai des difficultés pour argumenter mon choix. Dans le cas présent, j'ai aimé et je vais essayer de vous expliquer pourquoi.
Cosmétique de l'ennemi est un dialogue entre Jérôme Angust qui attend son avion retardé dans le hall de l'aéroport, et Textor Texel qui a du temps à perdre en importunant les autres. Je n'irai pas plus loin dans le résumé de peur de spoiler.
L'auteure nous embarque dans un labyrinthe, celui de la folie. Au fil des pages on progresse, on s'enfonce dans cette démence jusqu'à atteindre le point de non-retour … le coup de folie.
Comme dans plusieurs de ses romans, l'auteure écrit l'histoire en crescendo et au trois-quarts du livre, c'est la chute ! Mais ce qu'il y a de bien avec
Amélie Nothomb, c'est que le lecteur ne reste pas sur sa faim. le dernier quart du roman est généralement consacré aux explications : le pourquoi du comment.
J'aime beaucoup l'écriture fluide d'
Amélie Nothomb même si je ne cherche pas à pousser la réflexion comme elle sait si bien le faire. Encore une fois, dans ce roman on retrouve la confrontation par « joutes verbales philosophiques ». Elle aime réfléchir à cette thématique des relations humaines, à l' apparence, à la beauté et à l'esprit. Parfois cela m'ennuie, mais ici elle a savamment dosé ces réflexions.
En tout cas, avec
Amélie Nothomb, je ne cherche pas à lire entre les lignes. Je me considère comme lectrice de premier niveau (aucun sens péjoratif) … je me laisse prendre au jeu, je laisse l'histoire me happer et c'est pour cette raison que j'apprécie grand nombre de ses écrits.
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