AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de comtesseoboulof


La voici ma véritable rencontre avec Amélie Nothomb!

Merci à vous tous de m'avoir poussé à lire « Métaphysique des tubes », c'est drôle et brillant.
J'ai les yeux fixés sur la couverture de ce poche et je me dis quel terrible enfant ! Car enfin elle est terrible cette petite Amélie avec ce regard qui vous transperce et cet esprit qui vous stupéfie.
De l'inertie , pouvoir du tube nourrisson, aux cris, colère divine contre l'incapacité encore de parler, ce bambin est une énigme pour son entourage jusqu'à la découverte de la volupté par un chocolat blanc belge, qui à deux ans et demi le connecte enfin au monde.

« A quoi bon se rappeler ce qui n'est pas lié au plaisir? le souvenir est l'un des alliés les plus indispensables de la volupté. »


Et la suite est encore plus jubilatoire, l'apparent enfant modèle, développe une pensée surpuissante, choisissant jusqu'à son appartenance « je serais japonaise » , triomphant de son statut d'enfant roi auprès de sa nourrice , régnant même sur les éléments naturels, choisissant chaque nouveau mot à offrir à son entourage.
Désopilant, extrêmement pertinent, le passage sur le cadeau espéré pour ses trois ans (un pachyderme en peluche qu'elle appellerait éléphant) qui se transforme en trois carpes monstrueuses à la bouche écoeurante rappelle à tous ces moments de dégoût enfantin qui vous trouble toute une vie.

« Dix ans plus tard, en apprenant le latin, je tombais sur cette phrase : Carpe diem.
Avant que mon cerveau ait pu l'analyser, un vieil instinct en moi avait déjà traduit : « une carpe par jour ». Adage dégueulasse s'il en fut, qui résumait mon calvaire d'antan. »


Me voilà connecté au phénomène Nothomb.
Commenter  J’apprécie          350



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}