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Critique de Laulette


Entre une héroïne qui est cheffe cuisinière et une histoire qui se déroule entre Paris et le Sud, je me suis dit que ce roman ne pourrait que me plaire en découvrant la quatrième de couverture ! Et effectivement, je ne me suis pas trompée !

Alice est une jeune femme passionnée de cuisine depuis l'enfance. Malgré les embuches, elle se donne les moyens de réaliser son rêve : devenir cheffe d'un restaurant. Pour cela, elle a emménagé à Paris, a été embauchée en tant que commis de cuisine et surtout, elle s'entraîne à créer ses propres recettes, qu'elle partage sur son Instafood. Mais trois ans après son arrivée à Paris, Alice déchante lorsqu'elle se fait licencier et qu'elle se retrouve au coeur d'un scandale à cause de son ex. C'en est trop, la jeune femme quitte la capitale pour Porquerolles et emménage dans le mas familial de sa meilleure amie.

Alice est un personnage difficile à ne pas aimer ! Elle est authentique, gaffeuse et se retrouve souvent dans des situations cocasses. Je l'ai trouvée également très courageuse car elle ne se laisse pas abattre et trouve toujours un moyen de rebondir. C'est un personnage attachant, que j'ai pris plaisir à découvrir à Paris, puis redécouvrir lors de sa « renaissance » à Porquerolles. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, j'ai particulièrement apprécié Giovanna, la meilleure amie d'Alice, ainsi que Francesca, la tante de Gio qui accueille notre cuisinière.

Mais au-delà, je crois que ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, c'est le cadre et l'explosion des sens qui en découle. En effet, l'autrice fait la part belle aux descriptions de la magnifique île de Porquerolles (que j'ai très envie de découvrir de mes propres yeux maintenant !), à la faune et la flore et à la cuisine traditionnelle provençale. Je me suis imaginée sans mal parcourir le marché avec Alice, à la recherche de produits gorgés de soleil, ou encore à la table de Francesca, à la cuisine généreuse. C'est un roman qui sent bon l'huile d'olive, le sel de la mer et les tomates juteuses. Il est idéal à lire en été mais j'ai apprécié aussi me plonger dedans en hiver, pour me rappeler qu'après les longs mois de froid et de pluie, le soleil revient toujours.

Merci à Babelio et aux éditions Eyrolles pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une masse critique. J'ai passé un délicieux moment.
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