Voilà le livre qui m'a fait découvrir
François Nourissier, un auteur que j'ai dédaigné pendant de longues années, ne le croisant qu'à la télévision lors des remises de Goncourt. Pourquoi cet homme m'a-t-il si longtemps rebuté ? Ses lunettes ? C'est vrai que je n'aimais pas ses lunettes…
Il aura fallu une émission de
Bernard Pivot, en 2000, pour que je découvre cet homme lucide et sensible décrivant sa haine et son dégoût de lui même dans ce monument d'introspection qu'est «
A défaut de génie ». D'abord, le titre m'attire, somptueux, court, mais tellement révélateur de l'état d'esprit de l'homme. Je me précipite chez le libraire et dévore les 660 pages du bouquin… C'est un choc !
Et cette façon de parler de Miss P, alias Miss Parkingson, la maladie qui finira par l'emporter…
Une découverte bien tardive. Son premier ouvrage date de 1951…
Mea culpa… Mais quel plaisir de penser qu'il ne me reste pas moins de vingt-cinq livres à découvrir du même auteur : «
La crève » et «
En avant, calme et droit », lus depuis cette découverte, ne m'ont en effet pas déçu.
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