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Citations sur Téméraire, tome 3 : Les chemins de la soie (11)

Pardonner une fois, c’est pitié ; une seconde fois, c’est stupidité.
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- Sa Majesté n'enverra rien, dit Lefebvre d'un ton prosaïque, car elle est enfermée dans Königsberg tout comme vous ici. Vous n'auriez pas à en rougir ; sans prétendre être Napoléon, je me crois capable de m'emparer d'une ville avec un rapport de force de deux contre un et tous les canons de siège qu'il me faut. J'aimerais autant épargner les hommes, tant les vôtres que les miens.
- Je ne suis pas le colonel Ingersleben, dit Kalkreuth, faisant allusion au gentilhomme qui avait si rapidement remis la forteresse de Stettin, pour capituler sans avoir tiré un coup de feu ; il se pourrait que nous soyons une noix plus difficile à casser que vous ne l'imaginez.
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La justice coûte cher, expliqua Tarkay. Voilà pourquoi elle est si rare, et réservée aux quelques personnes qui ont les moyens de se l’offrir.
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Il n'était pas certain de cautionner lui-même ses propres décisions, s'il les avait entendues de la bouche d'un autre ; elles relevaient trop de la folle impétuosité que l'on attribuait généralement aux aviateurs - et non sans raison, semblait-il.
(Il = Laurence)
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- Et où situeriez-vous Bonaparte, sur cette échelle ? voulut savoir Laurence, trop indigné pour rester poli : c’était une chose de déplorer la corruption ou de proposer des réformes judicieuses ; c’en était une autre de comparer le système britannique au despotisme absolu.
- en tant qu’homme, monarque, ou système de gouvernement ? demanda Tharkay. Il ne me semble pas qu’il y ait plus d’injustice en France qu’ailleurs, d’une manière générale. Il est certes donquichottesque de leur part d’avoir choisi de se montrer injustes envers les nobles et les riches au profit du peuple ; mais il ne me semble pas que se soit foncièrement mauvais – ni appelé à perdurer d’ailleurs. Quant au reste, je m’en remettrai à votre jugement, monsieur ; qui préféreriez-vous avoir de votre côté sur un champ de bataille : ce bon roi George, ou le second lieutenant d’artillerie venu de Corse ?
- Je préférerais avoir lord Nelson, répondit Laurence. Je ne crois pas que personne ait jamais suggéré qu’il aimait moins la gloire que Bonaparte, mais il a placé son génie au service de son pays et de son roi, et accepté de bonne grâce les honneurs que ces derniers ont choisi de lui accorder, au lieu de s’ériger en tyran.
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Téméraire émit un grognement embarrassé.
- Et si nos généraux n'étaient pas bons ?
La question touchait un point sensible ; une comparaison involontaire lui vint aussitôt à l'esprit, entre cet homme décidé aux yeux brillants qu'il avait vu sur la montagne, si plein d'assurance et d'autorité, et ces vieillards dans leurs pavillons avec leurs conseils de guerre, leurs débats et leurs contrordres incessants.
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- Lorsqu’on a très faim, mon cher, nos ambitions s’élèvent rarement au-dessus de notre estomac, lui dit Laurence. La liberté dont ils jouissent n’a rien de très enviable : la liberté de mourir de faim ou de se faire massacrer n’est pas de celles auxquelles on aspire. Et, ajouta-t-il, saisissant l’occasion, les hommes comme les dragons sont souvent bien inspirés de sacrifier une partie de leur liberté personnelle pour le bien général, qui fait progresser leur situation au même titre que celle des autres.
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Quant à Arkady, il rechignait à tourner casaque tant qu’il resterai une seule de ses ouailles : Téméraire s’était étendu, en détails trop frappants, sur ses récits de trésors, de banquets et de combats épiques ; à l’évidence, le meneur de dragons sauvages redoutait que l’un de ses anciens sujets puisse revenir un jour auréolé de gloire, réelle ou factice, et le défier ; or, son statut tenait moins à la force brute – ses deux lieutenants le surpassaient dans ce domaine – qu’à une alchimie subtile mêlant charisme et vivacité d’esprit, ce qui rendait sa position d’autant plus vulnérable.
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- […] Grâce à Dieu, nous avons des lois en Grande-Bretagne, qui limitent le pouvoir des hommes et empêchent quiconque de devenir tyran.
- Ou qui disséminent la tyrannie entre de nombreuses mains, rétorqua Tharkay. Je ne cache pas que le système chinois soit pire ; il existe une limite aux ravages que peut occasionner un despote, et lorsque que ce dernier se montre épouvantable, on peut toujours le renverser ; une centaine de parlementaires corrompus peuvent causer autant d’injustice, voire davantage, et se révéler moins faciles à déraciner.
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La nécessité fut un professeur contentieux, quoique implacable, dit-il. On s’est montré suffisamment enclin à me dénier mes droits, sans que je fournisse une excuse aussi commode pour qu’on ne m’écoute pas. Tu devras t’armer de patience, ajouta-t-il à l’adresse de Téméraire, si tu as l’intention de faire valoir tes droits : ceux qui détiennent tous les pouvoirs et privilèges apprécient rarement de les partager.
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