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Critique de Phoenicia


Suite des aventures de Lauwence et Téméraire. Comme d'habitude, l'histoire prend place immédiatement après la fin du précédent tome et est divisée en trois parties. Ici Naomi Novik fait complètement déraillée L Histoire. Dans cette Europe en pleine guerre napoléonienne, dans laquelle les dragons aident dans les combats, l'autrice imagine l'invasion de l'Angleterre par Bonaparte. Une situation des plus délicates étant donné que la France aurait dû être à genoux sans "la trahison" de Lawrence. Voilà de quoi encore plus remuer la conscience de notre protagoniste.

C'est là l'un des points forts du roman. L'autrice nous immerge dans la psyché de ses protagonistes. On a un Lawrence torturé par les regrets tout en étant à l'aise avec sa conscience. Pour un homme comme lui très attaché à l'honneur, difficile de passer pour le traître. D'autant qu'il a peu de soutien. Téméraire, quant à lui, reste un dragon. Aussi intelligent soit-il, il n'a pas la même conception, ni les mêmes préoccupations qu'un humain. En ce sens, les non-dits et les erreurs d'interprétation ont tendance à éloigner les deux compagnons sans qu'ils le veuillent réellement.

Alors que la situation est désespérée et que Téméraire n'a désormais plus rien à perdre vu que les autorités britanniques veulent la tête de son capitaine, c'est aussi l'occasion pour lui de faire valoir les droits des dragons. Une bourrasque émancipatrice souffle dans les rangs draconiques.

Enfin, l'autrice est parvenue à imaginer une bataille finale épique, avec son lot de victimes, de rebondissements et de situations désespérées.

C'est un tome que j'ai beaucoup apprécié découvrir et une série qui me satisfait pleinement dans la réinterprétation qu'elle nous propose de l'Histoire.
Le prochain tome permet en outre un autre voyage dans cette Europe uchronique du XIXe s. Il me tarde de le découvrir.
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