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Citations sur Téméraire, tome 8 : Le sang des tyrans (8)

-Ce sont des popes, expliqua Dyhern. Ils sont en train de leur dire que vous avez été envoyé par Dieu pour écraser les ennemis de la Russie.
-Mais c'est faux ! s'exclama Téméraire, fortement indigné. Pourquoi leur faire croire que Dieu a quoi que ce soit à voir là-dedans ? Nous sommes envoyés par l'empereur. Je ne vois pas de quel droit Dieu devrait en retirer un quelconque mérite !
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_ Je me demande, dit Laurence, pourquoi Bonaparte n'est pas sorti. Quand bien même il aurait une autre chance d'écraser leur armée, il peut difficilement espérer bénéficier d'un rapport de forces plus favorable. Se pourrait-il qu'il soit assez gravement malade?
_ Aussi plaisante que puisse paraître cette possibilité, répondit Tharkay, j'espère que vous me pardonnerez de la réfuter. Mais un homme qui vient de voir trois cents dragons ennemis apparaître sans crier gare n'a pas besoin d'être sur son lit de mort pour se découvrir un peu de prudence, fût-il Napoléon.
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Quelque peu radouci par cette explication, Téméraire oublia vite sa vexation, et quand ils eurent terminé leur thé, Mei et lui s'éloignèrent dans les jardins, pour marcher un peu et se délasser avant de passer à la procréation proprement dite: Mei n'était peut-être pas une dragonne combattante, songea Téméraire en pensant à Iskierka, mais elle était assurément très souple et très agile, et nul n'aurait pu se plaindre de cette expérience.
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_ Tu n'as pas besoin de tenir des propos, aussi décourageants, s'insurgea Téméraire. Maximum, Lily et Iskierka n'accepteraient jamais de nous laisser s'il y avait la moindre chance que nous soyons battus: tu vois à quel point ils sont sûrs que nous allons gagner.
O'Dea secoua la tête.
_ Pour sûr; quelle pitié de voir tous ces compagnons s'embarquer, qui vont peut-être se retrouver au fond de l'océan, qui sait.
Téméraire coucha sa collerette, et observa un silence empreint de dignité jusqu'à ce qu'O'Dea fût retourné à l'intérieur, tandis qu'on mouchait les lampions; puis il demanda à Laurence:
_ Laurence, que ferons-nous si Napoléon remporte la victoire?
_ Nous mourrons de faim, répondit Laurence laconiquement.
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Laurence se sentait étonné de l'affection de Téméraire, comme d'un cadeau qu'on lui aurait fait par surprise, sans qu'il se souvienne en qui il l'avait mérité.
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There was a room, and a pallet inside it; a small torch burned low in a socket upon the wall. A man lay upon the cot, his face bruised and battered, his hands curled against his chest bloody: and Laurence knew him; knew him and knew himself. He remembered another door opening, in Bristol, three years before, and a voice asking him to come outside his prison, in a Britain under siege.

“Tenzing,” Laurence said, and, as Tharkay opened feverish eyes, went to help him stand.”
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Laurence porta sa lunette à son oeil quand ils parvinrent au-dessus de la ville, portés par une onde de chaleur cuisante, qui souleva Téméraire bien haut: une poignée de soldats russes armés de torches fonçaient à travers les rues de la ville, poursuivis par des flammes voraces; des tas de foin et de bois se dressaient à tous les carrefours, et ils les allumaient sur leur passage. Ils incendiaient leur propre ville. Napoléon ne trouverait aucun refuge à Moscou, après tout.
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_ Je vous demande pardon, l'interrompit Laurence, mais s'il vous plaît, capitaine, je vous serais reconnaissant de remonter plus loin: la dernière...
Il marqua une pause, hésitant à le formuler à voix haute, puis se jeta à l'eau:
_ La dernière chose que je me rappelle clairement date de l'an quatre.
_ Seigneur! marmonna le capitaine Granby.
C'était le capitaine de la cracheuse de feu, un officier de 29 ans; grand gaillard quelque peu cabossé, manchot, somme toute agréable, quoique d'une familiarité presque choquante et vêtu avec une ostentation stupéfiante: Laurence n'avait pas vu autant d'or sur l'amiral de la flotte.
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