Napoléon ne comprenait pas grand-chose à la langue française. Des témoins et pas des moindres, Montholon, Caulaincourt, l’ont entendu dire section pour cession, rente voyagère pour rente viagère, enfanterie pour infanterie. Son orthographe laissait également à désirer : je regarde ses lettres autographes, et voilà que je déchiffre halumette, spectaque, comerse, amuzé, caractaire,
senté, painible… J’en ai encore des haut-le-coeur.
Il paraît que les asiles regorgent de gens qui se prennent pour cet
homme. Ces gens sont donc encore plus fous qu’on ne le croit.