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Critique de soniaboulimiquedeslivres
Une angoissante initiation à la spéléo, ça vous tente ? Enfilez votre combinaison et coiffez-vous du casque avec frontale pour découvrir ce monde vu sous l'oeil de Nicolas.
Bienvenue dans les Causses de l'Hortus. Erwan et Anthony explorent un aven, à la recherche d'un indice. En effet, ils participent à un géocaching, ce nouveau loisirs high-tech consistant à utiliser un GPS pour rechercher des caches dans divers endroits.
Le lendemain, le corps d'Anthony est découvert au fond du gouffre et Erwan est introuvable. Que s'est-il passé cette nuit-là ? C'est ce que va tenter de découvrir Romane Delmier, 36 ans, lieutenant, et maman de la petite Lola, 6 ans, qu'elle élève en alternance avec le papa, dont elle s'est séparée.
Je ne connais absolument rien à la spéléologie, j'ai appris plein de choses et durant cette lecture, il m'est arrivé à plusieurs reprises d'avoir envie de m'y mettre ! Avant de me raisonner. Entre mon vertige et ma claustrophobie, franchement, je suis plutôt mal barrée, vous êtes d'accord ? Sans oublier ma maladresse légendaire ! Mais revenons à cette lecture…
Ce qui est frappant avec « Terra Mater », c'est le rythme insufflé. L'air de rien, totalement innocemment, Nicolas passe les vitesses. J'ai littéralement dévoré ce livre en une journée. C'est bien simple, une fois attaqué, je n'ai pas pu le lâcher. J'avais trop envie de savoir qui était à l'origine de tout de bazar. Je sais, ma curiosité me perdra, je l'ai toujours dit…
J'ai adoré le personnage de Romane. Avec elle, on découvre le côté sombre de son métier, qui s'avère être vraiment passionnant, mais qui laisse très peu de place au reste. Son compagnon est parti, ne supportant plus ses absences répétées. Sa fille est devenue sa priorité, mais bien malgré elle, elle doit la délaisser lors de ses enquêtes. Romane est aussi blessée au plus profond d'elle-même suite à une précédente enquête plus que difficile. Elle revient d'un arrêt maladie et se doit de refaire ses preuves au sein de son équipe. Cette enquête arrive donc à point nommé pour la remettre en selle.
« C'était peut-être ça, l'insouciance. Une plage, la mer et le temps qui s'écoule au rythme lent du ressac. Que ne donnerait-elle pas pour retrouver cette légèreté. Mais la réalité était tout autre. Ces cauchemars récurrents lui sapaient le moral et accentuaient à chaque fois un peu plus cette pression qui lui comprimait la poitrine. »
L'enquête, parlons-en. Elle paraissait simple au départ, et puis ses ramifications se sont révélées nombreuses et complexes. Les rebondissements sont multiples, et honnêtement, j'ai bien vite cessé de faire des suppositions pour me laisser porter par le récit.
Nicolas arrive à retranscrire l'ambiance et les lieux, c'est étouffant, c'est le moins que l'on puisse dire. Outre le fait que l'on se retrouve à plusieurs reprises sous des mètres cubes de terre, l'enquête est pesante, elle aussi. On va de fausses pistes en indices, la plume est visuelle, légère, impactante. Nicolas nous propose de tenter de reconstituer un puzzle de 1000 pièces, en ayant un coup d'avance sur Romane, mais même avec cela, impossible de deviner cette fin qui m'a scotchée. J'ai lu le dernier quart du roman en apnée, vous comprendrez pourquoi si vous lisez « Terra Mater ».
Un mot de la couverture, superbe, qui colle parfaitement au contenu.
Dans « Terra Mater », j'ai retrouvé tout ce que j'avais apprécié dans « Comme deux gouttes de sang ». Nicolas tombe dans ma liste d'auteurs à suivre !
Un thriller maniant la psychologie avec maîtrise, qui vous fera passer de belles heures de lecture. A découvrir !
« le spectacle qui s'offrit alors à elle la stupéfia. Sur sa gauche, de majestueuses concrétions cascadaient de la voûte et descendaient jusqu'à plonger dans des gours remplis d'une eau si limpide et étale qu'elle semblait presque irréelle. La palette s'étalait de l'ocre au turquoise en passant par la blancheur du cristal. »
Je remercie Nicolas, Jacqueline et Prisma pour cette lecture.
#TerraMater #NicolasNutten #Lesnouveauxauteurs
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
Bienvenue dans les Causses de l'Hortus. Erwan et Anthony explorent un aven, à la recherche d'un indice. En effet, ils participent à un géocaching, ce nouveau loisirs high-tech consistant à utiliser un GPS pour rechercher des caches dans divers endroits.
Le lendemain, le corps d'Anthony est découvert au fond du gouffre et Erwan est introuvable. Que s'est-il passé cette nuit-là ? C'est ce que va tenter de découvrir Romane Delmier, 36 ans, lieutenant, et maman de la petite Lola, 6 ans, qu'elle élève en alternance avec le papa, dont elle s'est séparée.
Je ne connais absolument rien à la spéléologie, j'ai appris plein de choses et durant cette lecture, il m'est arrivé à plusieurs reprises d'avoir envie de m'y mettre ! Avant de me raisonner. Entre mon vertige et ma claustrophobie, franchement, je suis plutôt mal barrée, vous êtes d'accord ? Sans oublier ma maladresse légendaire ! Mais revenons à cette lecture…
Ce qui est frappant avec « Terra Mater », c'est le rythme insufflé. L'air de rien, totalement innocemment, Nicolas passe les vitesses. J'ai littéralement dévoré ce livre en une journée. C'est bien simple, une fois attaqué, je n'ai pas pu le lâcher. J'avais trop envie de savoir qui était à l'origine de tout de bazar. Je sais, ma curiosité me perdra, je l'ai toujours dit…
J'ai adoré le personnage de Romane. Avec elle, on découvre le côté sombre de son métier, qui s'avère être vraiment passionnant, mais qui laisse très peu de place au reste. Son compagnon est parti, ne supportant plus ses absences répétées. Sa fille est devenue sa priorité, mais bien malgré elle, elle doit la délaisser lors de ses enquêtes. Romane est aussi blessée au plus profond d'elle-même suite à une précédente enquête plus que difficile. Elle revient d'un arrêt maladie et se doit de refaire ses preuves au sein de son équipe. Cette enquête arrive donc à point nommé pour la remettre en selle.
« C'était peut-être ça, l'insouciance. Une plage, la mer et le temps qui s'écoule au rythme lent du ressac. Que ne donnerait-elle pas pour retrouver cette légèreté. Mais la réalité était tout autre. Ces cauchemars récurrents lui sapaient le moral et accentuaient à chaque fois un peu plus cette pression qui lui comprimait la poitrine. »
L'enquête, parlons-en. Elle paraissait simple au départ, et puis ses ramifications se sont révélées nombreuses et complexes. Les rebondissements sont multiples, et honnêtement, j'ai bien vite cessé de faire des suppositions pour me laisser porter par le récit.
Nicolas arrive à retranscrire l'ambiance et les lieux, c'est étouffant, c'est le moins que l'on puisse dire. Outre le fait que l'on se retrouve à plusieurs reprises sous des mètres cubes de terre, l'enquête est pesante, elle aussi. On va de fausses pistes en indices, la plume est visuelle, légère, impactante. Nicolas nous propose de tenter de reconstituer un puzzle de 1000 pièces, en ayant un coup d'avance sur Romane, mais même avec cela, impossible de deviner cette fin qui m'a scotchée. J'ai lu le dernier quart du roman en apnée, vous comprendrez pourquoi si vous lisez « Terra Mater ».
Un mot de la couverture, superbe, qui colle parfaitement au contenu.
Dans « Terra Mater », j'ai retrouvé tout ce que j'avais apprécié dans « Comme deux gouttes de sang ». Nicolas tombe dans ma liste d'auteurs à suivre !
Un thriller maniant la psychologie avec maîtrise, qui vous fera passer de belles heures de lecture. A découvrir !
« le spectacle qui s'offrit alors à elle la stupéfia. Sur sa gauche, de majestueuses concrétions cascadaient de la voûte et descendaient jusqu'à plonger dans des gours remplis d'une eau si limpide et étale qu'elle semblait presque irréelle. La palette s'étalait de l'ocre au turquoise en passant par la blancheur du cristal. »
Je remercie Nicolas, Jacqueline et Prisma pour cette lecture.
#TerraMater #NicolasNutten #Lesnouveauxauteurs
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