Birth marked, Tome 3 : Captive

cela faisait longtemps que j'attendais de pouvoir ENFIN lire ce troisième tome
j'avais commencé cette série un peu par hasard, avant de lire une dizaine d'autres dystopies, je crois que cette série m'a d'ailleurs aidée à me tourner plus vers ce genre littéraire ! la "mode" ne m'a pas suffi, mais cette histoire et ses personnages très attachants et très humains m'a plus convaincue

les problèmes abordés sont dès aujourd'hui, et depuis quelques années, de vrais problèmes :
- comment répartir de façon plus juste, les ressources en général, l'alimentation et l'eau en particulier ? (ce thème est également abordé dans la dystopie "la mafia du chocolat", dont j'ai bien aimé le premier tome)

- comment assurer un partage juste, équitable ? faut-il souvent recourir aux rationnements ? quelles sont les priorités si on rationne ?

- comment assurer une éducation de qualité à tous, comment former au mieux les travailleurs de demain (le thème doit être cher à l'auteur, professeur) ?

- comment répartir l'électricité, les possibilités de loisirs ?

- comment répartir les médicaments et les médecins, le sang pour les malades affaiblis et parfois en attente de transfusion ? comment améliorer la santé de la population en général ? peut-on se passer d'un système de santé élaboré ?

ces thèmes se recoupent finalement, et globalement, en viennent à une même grande question : comment survivre, vivre dans un monde où les ressources sont devenues plus rares ? comment partager entre tous, comment éviter le repli sur soi et la formation de petites communautés qui entraine souvent de grandes régressions, de l'obscurantisme, une peur omniprésente, une oppression et une répression de plus en plus fortes, des révoltes terroristes face à un monde orwellien où tous et toutes sont filmés, traqués, surveillés, et bientôt fichés génétiquement
comment partager et inventer un monde plus juste pour demain

d'ailleurs le repli sur soi, toujours une tentation très forte qu'il faut inlassablement dénoncer, entraine souvent un isolement génétique néfaste, avec ses risques accrus de maladie, d'hémophilie, de stérilité, d'infertilité
cette dystopie a le mérite de mettre en lumière ces questions si importantes, et nous fait réfléchir

le Mur de l'Enclave peut rappeler bien des murs, qui isolent, qui empêchent de s'entendre, de se comprendre ... il peut rappeler le Mur de Berlin, ou d'autres murs comme à Jérusalem par exemple ... ou la Muraille de Chine, par sa solidité et par le fait qu'il marquerait pour certains, la différence très nette entre la "civilisation" (de l'Enclave où tous sont éduqués) et les barbares (les pauvres paysans qui vivent de peu, et doivent "avancer" des bébés)
il joue d'ailleurs un rôle important dans ce 3e tome, et dans la guerre pour l'eau et pour la liberté de la Nouvelle Zile

les thèmes abordés sont très durs, les sacrifices, choix et renoncements qui s'imposent à Gaia, Léon et leurs amis sont souvent très durs ! mais l'auteur sait aussi nous dépeindre un monde où des rebelles trouveront toujours des alliés, sait nous montrer un monde exsangue, une prison dorée qu'est devenue l'Enclave, trop fermée malgré les "bébés avancés"
les bébés avancés par l'Extérieur, les parents de l'Enclave dont les enfants ont été malades d'hémophilie, tous ceux qui ont des raisons de se battre, le feront aux côtés de Gaia, Léon et les arrivants de la Nouvelle Zile

l'Enclave se perd d'abord dans de mauvaises solutions, comme une usine à bébés, avec des mères porteuses, choyées uniquement le temps de leur grossesse et captives (avec un beau bracelet très visible ... mais qui les traque jour et nuit, comme le bracelet électronique d'un prisonnier) et en laissant à l'extérieur de l'Enclave sans frigo ni électricité, Myrna, médecin dévouée installée dans l'ancienne maison de Gaia, qui s'emploie dès que possible à transfuser les hémophiles et les plus faibles des malades
courageuse comme Gaia, elle aussi est une travailleuse infatigable et a beaucoup d'alliés, à la juste mesure de sa générosité

Myrna et Séphie, médecins, sont des personnages très différents et montrent bien que la médecine peut servir à bien des buts ... et elle ne doit pas être instrumentalisée par un gouverneur tyrannique
Sasha, jeune femme enceinte de l'Institut Matrice, montre aussi la souffrance et l'ambivalence des mères porteuses, et de toute jeune mère qui porte son premier enfant ... des personnages secondaires très intéressants encore une fois !

ce troisième tome, avec le retour de Gaia à Wharfton, est très émouvant
revoir son ancienne maison, qui a à la fois bien changé, et peu changé ...
enfin retrouver plus longuement ses frères "avancés" ... et bien sûr son histoire avec Léon évolue, Gaia gagne encore en maturité, après être devenue bien jeune la Matriarche élue par le peuple de Zile

Gaia est aussi confrontée à beaucoup de personnes qu'elle n'avait pas revues depuis son exil, chacun ayant fait des choix, ce qui rappelle certains romans traitant de l'Occupation ... survivre dans un monde très dur et guerrier n'est pas facile, se révolter demande du courage, des alliés, parfois des sabotages et parfois de la diplomatie ou de la ruse ... tenter d'oublier un passé très lourd peut conduire à des choix extrêmes, comme le montreront les évolutions bien différentes d'Emily, Sasha, Gaia ... mais aussi Léon et les frères Chardo

enfin ce tome a des résonances très contemporaines avec les questions éthiques sur les mères porteuses : quelle liberté pour ces femmes ?
jusqu'où est-on prêt à payer pour avoir un enfant ? comment considérer la mère porteuse de l'enfant qu'on souhaite adopter ? des thèmes très actuels, qui font débat et divisent les Etats ... les lois étant différentes selon les pays, et laissant parfois un vide juridique dangereux tant pour les mères porteuses, que pour les parents adoptifs, et pour les enfants ...

un très beau 3e tome, pour une dystopie réussie, à la fois très intelligente et bien menée, beaucoup de suspense, de l'amour, de l'amitié, des combats aussi, et des personnages qui évoluent encore ! une belle réflexion

Un très bon dernier tome pour cette très belle saga où le rôle de la femme en tant que chef, responsable, mère est mise en avant. Où la femme peut avoir autant si pas plus de responsabilité qu'un homme, où elle peut diriger un peuple.

Je suis vraiment triste que cette saga soit terminée, j'ai énormément apprécié ce dernier volet qui est plus en action, en décision et en conséquence que le deuxième. Gaia mène son peuple et revient sur la terre où elle a grandit. Elle va devoir affronter le Protecteur et surtout ses peurs et ses souvenirs. Cela ne sera pas facile car on ne peut pas faire confiance au Protecteur. A ses côtés, Léon, son fiancé, Peter et Will, ses amis ainsi que la famille qu'elle va retrouver.

Gaia ne sera pas au bout de ses peines, la liberté a un prix qui sera douloureux et aura de lourdes conséquences pour son avenir avec Léon. Elle va découvrir l'usine à bébé et la manipulation du Protecteur pour arriver à ses fins.

Un très très bon dernier tome pour ma part qui se termine par l'espoir d'un jour et d'un avenir meilleurs pour Gaia et les siens!
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Résumé : Gaia, devenue la Matriarche, conduit les habitants volontaires de Zyle vers l'Enclave. Elle espère qu'ils seront acceptés par l'Enclave et qu'ils pourront enfin vivre plus sereinement. Mais leur arrivée pose problème car il faut les ravitailler en eau. de plus le Protecteur de l'Enclave est toujours furieux de la trahison de son fils Léon, et n'hésite pas à mettre en prison Gaia quand elle se présente aux portes de l'Enclave avec une délégation. Gaia va alors découvrir que la vie est encore plus difficile qu'avant dans l'Enclave et qu'elle pourrait être l'enjeu d'un avenir qui la dépasse…

Mon avis : A la fin du tome précédent, on devinait que l'arrivée de la population de Zyle aux portes de l'Enclave serait certainement problématique, et c'est bien ce qui arrive. Gaia va se faire rapidement emprisonnée et va subir une torture psychologique, le Protecteur et frère Iris ayant des projets menaçants pour elle. Très vite, Gaia comprend qu'elle a peut-être mené les gens de Zyle vers une impasse. Par ailleurs, elle aime de tout son coeur Léon, tout en ayant parfois peur de ses idées et de ses réactions. Et lorsqu'elle va se retrouver au coeur d'un immonde chantage, sa vie va basculer… Ce tome est intense psychologiquement et la fin est douloureuse à lire. Les thèmes du chantage, de la torture physique ou psychologique, des liens familiaux et d'amitié, de la procréation assistée et des mères porteuses, des choix à faire sont ici abordés. On ne sort pas indemne de ce dernier tome.
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Attention aux éventuels spoilers sur les tomes précédents !

Dans ce troisième et dernier tome de l'excellente saga Birthmarked, nous retrouvons Gaia, Leon, Maya et les autres habitants de Zile (Sylum en VO), qui font route vers l'Enclave, afin de tenter de s'installer et vivre à l'extérieur des murs, mais surtout afin de permettre à la vie d'exister tout simplement, aux générations de se succéder, chose qui était de moins en moins possible à Zile pour tout un tas de raisons.
Tous savent, Gaia en tête, que leur retour ne va pas être simple, et qu'ils vont devoir affronter de nombreuses difficultés, mais quite à se battre pour quelque chose, autant que ça soit pour vivre, plutôt que baisser les bras et attendre pendant des générations que tout le monde disparaisse..

Si j'ai trouvé le second tome moins bouleversant et moins dur que le premier, je trouve que ce dernier tome rivalise très bien avec le premier opus tant ce qu'il s'y passe est plutôt affreux et sombre.
Le Protecteur, au sein de l'Enclave, n'a pas chômé pendant l'absence de Gaia et Leon, et on peut dire que lui et ses fidèles ont des idées bien arrêtées sur ce qu'il doit se passer par la suite, et avec l'aide de qui.. On les a quitté déterminés et prêts à tout pour arriver à leurs fins, et bien ils n'ont pas réellement changés ! Bref je ne rentre pas dans les détails, mais disons que si l'on s'attendait à ce que tout se déroule bien, que tout finisse d'une belle façon, et bien on s'est planté !
Ce tome est très dur, nos personnages fétiches passent de très mauvais moments. Il faut dire qu'ils ont la fâcheuse habitude de se mettre dans les ennuis jusqu'au cou. Déjà que ça s'annonçait mal, bah ils arrivent à faire que ça soit encore pire... C'est vraiment une saga très forte, qui est on ne peut mieux classée dans le genre dystopique. C'est armé de mouchoirs qu'il faut se lancer dans cette série !

Je ne m'attarde pas plus, pour ne rien vous enlever de votre lecture. Ah si juste un petit mot : je suis toujours aussi fan de Gaia et Leon, ralalala qu'ils sont choux ;D Une petite touche de douceur dans ce monde bien dark !
Je ne sais pas quand ce tome va sortir en VF, mais il est certain que je le lirai ! J'adore ♥

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Enfin la fin des péripéties pour notre sage femme, enfin ça c'est ce que l'on croit...Un tome qui clôt magnifiquement cette trilogie que je conseille à tous.

J'avais peur de ce livre.
Ma soeur m'avait dit qu'elle avait pleuré à la fin de l'histoire, et en voyant quelques autres critiques, je m'attendais à voir une fin à la Divergent. Et quel soulagement en lisant les dernières lignes du bouquin que l'auteur ait quand même fini ce livre par un happy end. Bon, d'accord, il y a quelques morts, quelques catastrophes qui se passent, mais au final ... ce que j'ai redouté durant toute ma lecture ne s'est pas produit. Et je suis bien contente de cette fin ! (j'avais même pensé à ne pas lire la fin, tellement j'avais peur de ce qui arriverait à nos héros)

Ce livre conclue bien cette belle trilogie. Chaque chapitre nous amène à un rebondissement et pendant les 100 dernières pages du livre, il est difficile de le fermer.

J'ai passé un trés bon moment avec ce livre qui pour moi, est une réussite. Pas trop de mièvrerie, l'auteur se concentre sur l'intrigue et sur le monde dystopique. A lire !

J'ai lu le premier tome cet été, et ai donc pu enchaîner assez rapidement avec les deux suivants. Décidément, je ne suis vraiment pas déçue et cette saga est donc un gros coup de coeur pour moi !

Dès les premières pages, l'action est au rendez-vous : on retrouve Gaia à la tête des habitants de la Nouvelle Zyle, qui se rend à l'Enclave pour échapper à cet endroit où tous mourraient peu à peu. Une fois arrivée, elle devra négocier avec le Protecteur pour obtenir de l'approvisionnement en eau et... rester en vie.

Ce tome-ci est assez sombre puisque les thèmes de la destruction, de la mort et de la perte de ce qui nous est cher sont très présents. Cet univers dystopique est donc oppressant et on y découvre tous les changements ayant eu lieu à l'Enclave depuis que Gaia en est partie. Un institut de mères porteuses a été crée, dont Emily, l'ancienne meilleure amie de notre héroïne, en fait partie. Des personnages qui étaient absents dans le deuxième tome réapparaissent, pour mon plus grand plaisir. Malheureusement, tous ne sont pas vraiment exploités : j'aurais aimé que les relations entre Gaia et ses anciens amis -ou ennemis d'ailleurs- soient plus développées. Je ressens surtout un sentiment d'inachevé quant au personnage d'Emily, que l'on a très peu vu.

Tout au long du récit, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Les rebondissements qui vont et viennent m'ont souvent surprise. Malgré cela, j'ai trouvé la fin un peu trop précipitée, notamment avec l'histoire du Protecteur, qui m'a semblée facile. J'ai apprécié que la fin ne soit pas un happy end total; cela fait plus réaliste que s'ils avaient trouvé une solution miracle. Un autre de mes regrets est que l'on ne sait pas ce que va devenir l'Enclave, et c'est un peu dommage.

En conclusion : Quelques éléments me donnent l'impression d'une fin inachevée mais, malgré tout, j'ai adoré ce livre, qui est encore un coup de coeur.
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Le premier volume de Birth Marked avait été un coup de coeur et une surprise. Depuis, j'attendais la sortie de chaque tome avec impatience. Cette fois-ci, c'était un peu différent : j'avais hâte mais en même temps, j'étais déjà nostalgique de laisser Gaïa et Léon : Captive est le dernier tome de la saga !

A la fin du tome deux, Gaïa et le peuple de Zile fuyaient leurs terres empoisonnées pour gagner L'enclave. Gaïa, récemment nommée Matriarche, sait qu'elle va devoir négocier avec le protecteur de la ville fortifiée pour donner à son peuple le droit de rester, mais surtout pour qu'il lui donne un accès à l'eau, indispensable à leur survie. Mais Gaïa va vite comprendre que son peuple n'est pas le bienvenue : les négociations s'annoncent ardues !

L'histoire, les personnages, l'écriture de l'auteur, tout a fait que je suis tombée sous le charme de Birth Marked
Après nous avoir emmenés dans les paysages verts de Zile, Caragh M. O'Brien nous renvoie à l'Enclave. La boucle est bouclée, comme on dit : Gaïa revient chez elle. Pourtant elle n'a plus rien à voir avec l'adolescente effrayée du premier tome. elle a dû grandir, elle a des responsabilités qui font que l'on a l'impression d'avoir une nouvelle personne. Gaïa est l'une de mes héroïnes préférées dans la littérature Young Adult : son caractère fort et loyal m'a de suite plu et je dois dire que je n'ai pas été déçue dans ce tome. Tout le long de ma lecture, je me suis rongée les sangs pour elle. Caragh M. O'Brien a su faire tenir le suspense jusqu'au bout : je n'aurai jamais pu prédire la fin ! Et même si on y retrouve le thème de la natalité, déjà présent dans chaque tome, l'auteur a su se renouveler et on n'a absolument pas d'effet de répétition.

J'ai également beaucoup aimé le couple que forment Gaïa et Leon. Leur pudeur a été plaisante : pour une fois, nous avons un couple sincère et réaliste et non deux adolescents qui laissent parler leurs pulsions. J'ai complètement fondu ! Je ne veux pas trop vous en dévoiler pour ne pas vous spoiler mais sachez que l'histoire est vraiment à la hauteur d'un dernier tome. On attend beaucoup d'une fin de série. Captive ne vous décevra pas !

Pour finir, le style de Caragh M. O'Brien est vraiment plaisant. Son écriture est fluide, grâce à elle, on se laisse facilement emporter dans l'univers. Pourtant, j'ai trouvé à ce roman quelque chose d'adulte, peut être justement grâce au thème de la natalité. Je suis vraiment triste de finir cette trilogie et pour ne pas rompre le charme, mais je me laisserai probablement tenter par Tortured et Ruled, les deux nouvelles que Caragh M. O'Brien a écrites sur la saga.