Citations sur Les confidences de Calypso, tome 3 : Duel Princier (7)
"Ma vie était peut-être un tapis de roses, par rapport à d'autres, mais la souffrance a quelque chose d'universel et le talent d'un bon écrivain [...], c'est précisément d'arriver à donner une envergure universelle à un sentiment personnel."
"La vérité, c'est que les hommes sont comme des quads, ils ont besoin d'être conduits d'une main de fer."
"Le mariage, c'est une affaire de dosage [...]. Il faut savoir supporter le meilleur et le pire, traverser les épreuves comme les bonheurs."
"On voit ses parents comme des rochers solidement arrimés dans un océan de tourments et puis on découvre qu'ils peuvent eux aussi partir à la dérive."
"C'est un écrivain en herbe et, crois-moi, une bonne plume importe plus qu'un code postal dans la vie."
Oui, ma mère. Sarah Kelly, qui aurait dû en ce moment même se trouver à Hollywood avec mon père, Bob, en train de manger des granulés survitaminés, de lire des magazines people et de déplorer l'absence de films étrangers dans les festivals. J'aurais aimé que ce soit un rêve, mais c'était bien ma mère assise là, sur mon lit, en chair et en os, grandeur nature !
- Viens vite faire un gros câlin à ta mamounette, mon Boojie-Woojie, susurra-t-elle avec un accent incertain, à mi-chemin entre celui de la mère de Freddie et celui d'Hillary Clinton, genre Madonna pendant sa période anglaise.
Je ne sais pas pourquoi elle me parlait comme à un bébé.
De retour à l'école, nous avons toutes grimpé l'escalier sombre et exigu du bâtiment principal pour rejoindre nos chambres respectives. Je me dépêchai car j'avais hâte de revoir Portia pour lui parler de nos prochains tournois d'escrime et élaborer avec elle quelques stratégies d'attaque.
Portia et moi, nous avions connu des hauts et des bas, mais je dois avouer que les bas étaient de mon fait, comme la fois où je l'avais soupçonnée à tort de vouloir me piquer Freddie. Je sais maintenant que mes soupçons étaient infondés car elle draguait Billy et nous étions désormais les meilleures amies du monde.
Portia avait autant envie que moi de participer au championnat national mais, avant cela, il nous fallait gagner au régional et arriver seconde ou première dans deux ou trois autres compétitions. Nous n'allions plus lâcher nos sabres durant les six semaines à venir.