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Citations sur La France Big Brother (120)

Si l’on veut égaliser des humains qui n’ont pas la même chance, la loi doit les traiter de manière différente ; par exemple, aider les pauvres et sanctionner les riches. Donc décréter que les individus sont INEGAUX EN DROIT. L’inverse de la déclaration de 1789.
Si l’égalité est à ce prix, nous n’hésiterons pas une seconde.
(Ch. VI A L’ECOLE DE DRESSAGE p. 228-229)
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Après m’être investie dans les commissions visant à réformer totalement la langue, j’ai renoncé.
Trop de mots posaient des problèmes insolubles. Un médecin, un marin, un camelot, devenaient une médecine, une marine, une camelote. Une femme grand couturier ne supportait pas d’être qualifiée de grande couturière. Amateur devenait amatrice, bonjour le sexisme… Il est expert, elle est experte.
Un coureur, une coureuse ? Un homme public, une femme publique ? Encore pire.
(Ch. V LE CAMP DES SEINS p. 205)
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Si les femmes veulent accorder plus de temps à leurs enfants, elles sont prêtes à renoncer à une partie de leurs revenus. A partir de là, les comparaisons de salaires ne veulent plus rien dire.
Les hommes, obsédés par leur statut, se fichent de faire des heures supplémentaires, d’avoir à déménager pour un cadre moins attrayant, de moins voir leurs enfants, de passer des semaines ou des mois loin de chez eux, de supporter le manque de confort, le danger physique et une plus grande pression au travail.
En France, on prétend souvent que la différence de salaire hommes-femmes est de 25 à 30 % du salaire brut. Sauf que si on élimine les préférences de carrière et qu’on aligne les temps de travail, l’écart devient marginal (entre 2 et 8 %). Et ce que l’on ne dit jamais, à secteur et âge équivalent, c’est que la productivité des hommes est supérieure. Selon l’Insee, à temps complet, ils travaillent en moyenne 56 heures contre 51 pour les femmes (+8,9 %). Dans tous les domaines, ils travaillent davantage et leur productivité horaire est plus importante (INSEE, 2004). « Si discrimination il y a, elle est très faible », admet l’économiste Cécile Philippe (« Les Echos », le 28 juin 2011). Pour l’anecdote, les femmes les moins bien rémunérées par rapport aux hommes sont les dirigeantes qui fixent leur propre salaire.
(Ch. V LE CAMP DES SEINS p. 190-191)
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Sur certains sujets « sensibles », la censure – des robots qui réagissent aux mots interdits – supprime plus de 95 % des commentaires (« Le Parisien », le 18 juillet 2014). Quand l’inquiétude populaire cherche à s’exprimer, on lui envoie nos robots nettoyeurs.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 174)
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Le fait que 27 % des jeunes Français soutiennent l’Etat Islamique (ICM) doit rester dans ton esprit un détail. Mieux vaut une décapitation qu’un amalgame. […]
Nous sommes capables de transformer la décapitation d’un Français en une campagne géante contre l’islamophobie, et tu ne broncheras pas.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 168-169)
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Comme tu n’as aucune mémoire, tu ignores que les antiracistes tiennent exactement le même discours alarmiste depuis plus de cinquante ans. Le 20 novembre 1960, le journal du MRAP titrait : « Un climat de haine ». Le journaliste Emmanuel Debono a relevé cette expression, dans la bouche des antiracistes, en 1971, 1973, 1974, 1977, 1980, 1985 et 1986. Expression qui a également été utilisée tout au long des années 1990 et 2000 […].
Comme le disait Pierre-André Taguieff, « la dénonciation de la « libération » ou de la « banalisation de la parole raciste » est un lieu commun de la rhétorique antiraciste » (« Le Point », le 28 novembre 2013).
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 163)
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L’antiracisme est une religion.
[…] Les petits blancs viennent de perdre leur totem préféré. Mandela, le sauveur terroriste canonisé sur les restes de sa nation exsangue, n’était lui-même pas un trompeur ; avant d’être un bon prisonnier et un mauvais président, il n’était qu’un inconnu qui se battait pour son pouvoir.
Les milliers de petits blancs martyraires qui ont fait de lui leur Dieu, voilà les trompeurs. C’est grossier comme le Bien et le Mal, la récompense et la punition, manichéen comme un prêche de BHL, et c’est pour ça que ça fonctionne. Le savoir et le réel sont des données superflues.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 160-161)
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Fleur Pellerin admet qu’un ministre du gouvernement socialiste de la patrie des droits de l’Homme est choisi d’abord pour sa morale, son sexe et sa race, avant son cerveau, son mérite et son talent. C’est comme ça que ça marche.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 160)
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L’antiracisme, le knout du régime, va de pair avec une mobilisation intensive en faveur de la « diversité ». Nous avons mis au point UNE SORTE DE RACISME DE COMPENSATION, que nos communicants ont baptisé « discrimination positive ». Une morale égalitaire conséquente ne pouvait déboucher que sur une sélection raciale méthodique, taboue mais consciente et organisée, de ceux qu’on estime handicapés par la société. Un rééquilibrage, en somme. Ca se traduit la plupart du temps par une mise en avant des noirs et des Maghrébins, dans toutes les séries, les publicités, les films, les émissions de divertissement. Théorie de simple exposition : tu dois t’y habituer, et si possible aimer les personnes exposées.
A l’initiative du CSA, toutes nos chaînes ont diffusé durant une semaine des spots animés par leurs vedettes, « promouvant la diversité française ». Les grands groupes suivent le mouvement, parce que c’est dans l’air du temps. La diversité, c’est comme le bio, l’équitable, la charité : c’est vendeur.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 158-159)
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La réalité, c’est qu’aux Etats-Unis, des blancs sont deux fois plus tués par des noirs que l’inverse. Alors que les noirs ne constituent que 13 % de la population, contre 64 % pour les blancs (« Wall Street Journal », 2010). C’est ballot, tous nos limiers ont dû passer à côté de ce détail.
Mais personne ne le saura jamais.
L’assassinat d’un blanc par un noir ne sert pas la ligne du Parti.
(Ch. IV JOURNALITARISME p. 157)
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