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Citations sur La France Big Brother (120)

La télé crée un monde conforme à notre idéal, une hiérarchie sociale basée sur la morale. Elle décide de ce qui existe ou n’existe pas, de ceux que tu dois haïr ou aimer. Elle a le droit de vie ou de mort sur les artistes, les politiciens ou les scientifiques. Elle est leur seul accès à l’EXISTENCE.
(Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 89)
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Le monde en soi ne m’intéresse pas, si je ne peux pas le réécrire, le repeindre aux couleurs du temps, imprimer en quatre colonnes ou diffuser en plan-séquence la version idéale de ce à quoi il doit ressembler, ce qu’il doit devenir pour être acceptable.
(Ch. III LES DEUX MINUTES DE HAINE p. 88)
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Vous voulez avoir l’impression que les choses changent selon vos désirs. Vous voulez qu’on vous promette des « réformes », peu importe lesquelles, il faut juste que ça avance. Big Brother n’est qu’une énorme promesse de changement continu, donc de militantisme infini. « Le changement, c’est maintenant ! » est en cela un slogan parfait. MAINTENANT est un éternel et radieux futur, toujours à portée de main. Le slogan de François Hollande vous promet un changement perpétuel. Tout ce que veulent ses électeurs, c’est le PROGRES, soit un glissement continu vers la domestication intégrale.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 84)
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C’est l’esprit critique, que nous mettons en accusation. Vous les connaissez, nos « arguments ». « Inacceptable, ignoble, dérapage, scandaleux, inadmissible ». Notre indignation vertueuse suffit à nier les réalités déplaisantes, détruire les sceptiques et nous épargner toute justification.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 77)
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Vous croyez qu’ils veulent le bien de tous, sans distinction ? Peut-être allez-vous m’expliquer pourquoi leur charité ignore toujours les clochards de vos rues, les agriculteurs de vos campagnes, vos ouvriers au chômage, vos victimes de l’insécurité ? Je vais vous le dire : cette détresse-là ne rapporte pas assez. De fait elle n’intéresse personne. En revanche, la charité qui s’exerce envers les MINORITES est tout à fait juteuse, puisque le Parti leur voue un culte. Il faut avoir la bonne maladie, la bonne orientation sexuelle, la bonne provenance. Souvenez-vous, Bernard-Henri Levy lui-même disait s’intéresser à la misère bosniaque plutôt qu’à celle du coin de sa rue, parce qu’il écrivait « avec son intelligence et son inconscient ». Son inconscient c’est sa volonté de puissance. Le combustible de la puissance, c’est la morale. Les miséreux ne sont qu’une ressource naturelle que nous convoitons tous. Même le Pape François, qui accusait les communistes d’avoir « volé le drapeau de la pauvreté » aux chrétiens. Touche pas à mes pauvres. Ils s’écharpent pour aller le plus loin possible dans la charité, parce qu’elle leur offre un immense pouvoir.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 69-70)
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Vous croyez en la bonté humaine, je présume ? Il ne vous vient pas à l’esprit que si l’idéal du « partage », de la « solidarité » ou du « don » est sur toutes les lèvres politiques et médiatiques, c’est parce qu’il rapporte ? Je vous l’ai dit, tout acte a un mobile.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 67)
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Tous les régimes égalitaires, socialistes ou communistes, forment des hiérarchies extrêmement inégalitaires. Si le pouvoir existe, l’égalité ne peut exister. Vous allez me soutenir que le pouvoir n’existe pas ? Vous n’avez donc vraiment aucune idée des immenses privilèges que nous dégustons sur votre dos.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 67)
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C’est tout l’art de la politique. Ils prônent l’égalité, la démocratie, la justice, exclusivement pour vous écraser. Nous jouissons du fruit de votre travail. […] Nous avons tellement bien fait les choses, que vous allez passer votre vie à financer la jouissance d’individus comme notre cher Daniel Cohn-Bendit, ce révolté boutonneux star de nos programmes de la fin des années 60, recyclé parmi d’autres déchets dans l’écologie, pour devenir le Jean-Pierre Coffe de la politique. Vous savez qu’en s’amusant sur les plateaux et au Parlement européen, ce serpent-charmeur a gagné et continuera à gagner des dizaines de milliers d’euros par mois, des avantages en nature considérables, jamais aucun frais à débourser pour ses voyages, ses réceptions et son train de vie somptueux ? Au nom de votre EGALITE. Vous imaginez ?
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 65)
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Vous n’avez jamais compris que l’égalité n’était qu’un prétexte, un concept marketing qui a trouvé son innombrable cible. Toutes les révolutions égalitaires débouchent sur une tyrannie. La nôtre est intelligente, parce que nous savons exactement comment vous convaincre qu’elle n’en est pas une.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 64)
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Cet énorme pouvoir, nous l’avons en partie parce que vous êtes aveugle, persuadé que nous sommes honnêtes, que nous agissons par idéal, pour je ne sais quelle inepte conviction. Vous acceptez la hiérarchie telle que nous l’imposons, parce que vous êtes lâche, et parce que vous êtes programmé pour l’être. Votre soumission vous épargne bien des ennuis, croyez-moi. [ …]
Pensez-vous que les serfs étaient mal lotis parce qu’ils devaient donner taxes et nourriture en échange de la protection de leur seigneur ? En échange de travail et de taxes, on ne vous protège même plus.
Vous êtes un larbin, nous vous avons dressé pour ça.
(Ch. II LE MONDE PERDU p. 62-63)
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