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Critique de Almaria


J'avais adorer de l'auteur : "La papeterie Tsubaki," aimé "La république du bonheur" et je n'avais pas accroché au "le ruban".

Mais là, j'ai fini ce livre en larmes.

Pourtant sur le thème du deuil, j'avais lue "Vivre avec nos morts" et j'en été ressortie sereine mais là, ce ne fut pas le cas.

Déjà, on est avec celle qui sait que ses jours sont comptés et ceux des autres résidents. Et on s'implique, on la suit, elle, ses pensées et son acceptation.

On sait comment elle a vécu l'annonce, sa réaction.

Et on voit les rituels instaurés qui permettent, comme par exemple chaque dimanche d'avoir un goûter où est servi le gâteau préféré d'un malade et un texte lu par Madonna (la patronne) qui explique le pourquoi de ce choix. La personne du texte est anonyme mais Shizuku le devine.

Ce moment est empreint d'une émotion si forte autant pour le "donneur" que le "receveur".

Les repas ont une place importantes. Ils apportent des souvenir, font du bien au corps.

A cela se rajoute, le parcours qui l'amène à son dernier voyage, ce qu'elle comprends, réalise.

Le départ des autres malades auxquels on s'était attaché...

Shizuku apporte une sérénité à nous lecteurs et à son entourage.

Pourtant les derniers chapitres apportent les larmes. On a beau savoir qu'elle était en paix, c'est dur. Voir les autres sans elle aussi. Mais la leçon c'est qu'elle a été utile même là, dans cet adieu, il n'a pas été vain.

Un livre beau, dur où on ne ressort pas indemne.
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