Challenge ABC, 2017-2018
11/26
Challenge Plumes Féminines
Ogawa nous entraine dans un étrange musée : celui des objets de personnes décédées. Moyen de garder la trace de ce qui fut une vie, brève ou longue, le musée est le gardien du passage des hommes sur terre. Celui-ci se consacre aux petites vies, celles qui autrement seraient passées, irrémédiablement.
C'est un roman très étrange. A la fois complètement allumé (rentrer chez les morts pour leur piquer un truc, vivre avec un tueur en série) et étrangement calme (pas de scène de panique, d'hystérie ou de colère). c'est assez étrange comme sensation de lecture. J'étais tout le temps à la fois sur le qui-vive et en train de me dire que vraiment les Japonais sont vraiment à part (ne voyez pas ici de critique négative de ma part). Un moment, j'ai eu le sentiment que le narrateur était soit dans un monde parallèle soit en train de rêver. Et en fait... non.
Ce fut une lecture assez déroutante, comme souvent avec
Ogawa.
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