Je crois que mon fils est gay, tome 2

Je trouve décidément cette série très réussie car elle peut être lue sans problème dès 10 ans je pense et aborde l'homosexualité sous l'angle des sentiments et du questionnement identitaire qui en découle à l'adolescence.
J'adore Yuki, le petit frère, tellement mature, qui protège son frère et le soutient même si ce dernier pense ne rien laisser paraître de ses goûts. Les réflexions de la maman sont intéressantes aussi et quand Asumi, la voisine qui est amoureuse d'Hikori, entre en scène on se demande avec elle ce qui est le mieux : savoir ou pas, espérer ou ne laisser aucune illusion...

Encore une fois, j'ai été séduite par ce magnifique manga ! Les dessins sont toujours aussi beaux et l'histoire est toujours aussi mignonne.
Okura continue de nous raconter l'histoire de Tomoko Aoyama, une jeune mère attentionnée qui, s'étant rendue compte que son fils ainé est gay, fait en sorte que son fils se sente bien, accepté et aimé. Hiroko, lui continue de nous faire rire avec ses « gaffes », et est toujours autant épris de Daigo.
Ce second tome reste totalement dans la lignée du premier. Il est toujours aussi drôle, aussi mignon, aussi court et aussi bienveillant, du début jusqu'à l'épilogue.
J'ai vraiment hâte de continuer cette série et de suivre la famille Aoyama.
Bonne lecture !

Un manga toujours aussi chou sur la tendresse d'une mère face à son fils. Il ne faut pas s'attendre à une histoire qui bouscule les codes mais on passe un très bon moment avec les personnages et c'est tout ce que l'on attend de cette lecture toute douce.
Pour les lecteurs ayant aimé les oeuvres d'Alice Oseman, cette série peut être une continuité ou un équivalent.

Toujours aussi bien que le tome 1 ! C'est choupi, drôle, attendrissant tout en étant très juste et frappant.
Le regard que porte Tomoko sur son fils, rempli d'amour est sincère et résume ce que tout les parents dont les enfants ont une orientation sexuelle différente de la "normalité" devraient ressentir. Bien que devoir soit synonyme d'obligation, ce que je veux dire c'est que la joie et les sentiments de son enfant sont ce qui compte avant tout. Et c'est très justement exprimé et mis en scénettes, dans l'intimité de cette famille de bisounours où les gens s'écoutent et se regardent avec bienveillance.

J'ai hâte de lire le tome 3 qui vient de paraître !

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Je Crois Que Mon Fils Est Gay 2 – Okura
Si tôt le premier tome terminé, j'ai enchainé avec le 2 !

De quoi ça parle ? « Dans Je crois que mon fils est gay, Okura nous plonge dans l'intimité et le quotidien d'une famille ordinaire, au sein de laquelle une mère aimante attend patiemment que son fils soit prêt à lui faire son coming out. Véritable rayon de soleil, ce manga saura séduire les petits comme les grands !
"Je crois que mon fils est amoureux..."
Depuis quelque temps, Tomoko Aoyama a bien remarqué son fils n'est pas indifférent à la présence d'un garçon nommé Daigo... Ce camarade de classe semble avoir une place toute particulière dans le coeur de son fils. Mais elle n'est pas la seule à avoir deviné que Hiroki ne s'intéresse pas aux filles de " cette manière-là " : Yûri, son petit frère, n'est pas aveugle. Et souvent, il s'avérera être le meilleur des alliés !»
On est dans la même ambiance que le tome 1, c'est mignon et vraiment chouette à lire ! Les personnages sont hyper attachants, les réactions d'Hiroki m'ont fait sourire à plusieurs reprises. On voit un peu plus les sentiments et émotions de Yuri dans ce tome, et ça montre bien la tolérance des enfants (comme dans le mari de mon frère). Tomoko est adorable et fait tout pour que son fils se sente en confiance et ose lui parler !
Il en ressort de ces 2 premier tomes un beau message d'amour et de tolérance ! Et j'ai vraiment hâte de lire la suite !
Note 8/10

Ce manga se lit très facilement. C'est fluide et agréable. Je le trouve très relaxant. Les scènettes traitent d'un sujet pas évident mais décrit avec humour et sans complexe. Comme quoi dans la vie parfois tout nous paraît compliqué alors que cela peut être beaucoup plus simple….
Les illustrations sont dans la même lignée. Elles correspondent parfaitement à l'ambiance du manga. Les émotions sont particulièrement bien mis en valeur. Parfois certains dessins manquent d'uniformité mais ce n'est pas gênant pour la compréhension.

Rep : Pp gay
TW : Remarques homophobes
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Encore un tome super doux. En plus, on a le point de vue de Yuri, le petit frère, qui est vraiment un personnage attachant et qui veut tout faire pour que son frère soit heureux. Tomoko est toujours égal à elle-même, gentille, reprenant les gens et s'informant. Elle observe son fils et fait en sorte qu'il soit heureux.
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Hiroki est drôle et plus qu'attachant. La dynamique familiale est géniale et sa relation avec Daigo, est vraiment mignonne.
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Un des passages qui m'a fait rire dans ce tome, c'est quand la mère d'Hiroki lit un Yaoi (ou BL). Bref voilà.
Enfin tout pour que ce soit une vrai lecture doudou.

Le titre indique clairement que le narrateur est un parent. Sans grande surprise, la figure de la mère présente à la maison, gentille et à l'écoute se présente au lecteur. Rien n'a tellement changé par rapport au premier tome sur le fond et la forme. On voit une femme au foyer qui fait le ménage, les courses, la cuisine et qui voit occasionnellement ces copines. Cette situation lui convient très bien. le mari travaille loin et est peu présent. Quand il est là, il n'hésite jamais à rappeler les notions de virilité, de force, de masculinarisme... ayant bien entendu à l'occasion des propos homophobes et misogynes. Il faut impérativement un personnage qui représente la pensée de base de la majorité des citoyens. Okura montre à travers la figure du père le fait que cette attitude est univers. le conformisme social induit de nombreux biais pour rejeter ce qui n'est dans la norme. C'est à dire un couple hétéro, de préférence marié avec des enfants. Et certains extrémistes diront avec une religion monothéiste c'est beaucoup mieux. La critique reste légère tout de même. La maman s'amuse de voir les petits détails qui montrent l'affection que porte son fils aîné à son meilleur ami. Il veut aimer les mêmes choses que lui, être physiquement plus à son avantage, partager les même hobbies que lui... Elle apporte aussi ces doutes. Comment Hiroki va t'il faire face à son homosexualité? Pour l'instant, il ne se définit pas encore sexuellement malgré son attirance. le problème repose majoritairement sur le regard des autres et les commentaires déplacés. Les propos homophobes ne manquent, malheureusement, pas au quotidien. Un homme gay qui est beau est une perte pour les femmes. S'il était moche, cela ne serait pas grave car la laideur reste un critère d'infériorité, de différence apparente. On pourrait le résumer à "je ne suis pas homophobe/raciste/misogyne... mais... ". En général cela se suit par "on ne peut plus rien dire". Quel dommage que les propos haineux et discriminatoires sont encore dénoncés et montrer du doigt. Un aspect positif est tout de même valorisé à travers le petit frère. La relève est plus ouverte et tolérante. le frangin trouve cela normal d'aimer qu'importe le genre. Quand des interrogations apparaissent comme c'est quoi aimer?, il comprend en le regardant. Une jolie approche tendre et pleine d'espoir pour l'avenir. Est-ce que la haine doit toujours l'emporter?
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