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Critique de helhiv


Au fil des livres d'Auður Ava Olafsdottir, je crois que je m'habitue à son écriture et que je deviens de plus en plus indulgente. J'ai dû mettre des notes différentes à ses quatre romans (en attendant le cinquième) mais je pense, qu'en données corrigées du temps qui passe et du temps qu'il fait, le ressenti est le même : je n'accroche pas, pire je suis à chaque fois insatisfaite comme suite à une promesse non tenue. Pourtant Auður Ava Olafsdottir a un style bien à elle, simple et poétique, une sensibilité, un univers dans lequel j'aimerais entrer mais dont je me refuse l'entrée, c'est dire si je ne lui en veux pas.
Quand on aime la rhubarbe, on ne peut pas s'empêcher de lire ce court roman où elle est omniprésente. La jeune Ágústína est différente des autres adolescents de son âge, de son père qu'elle ne connaît pas et de sa mère sans laquelle elle grandit, liée à elle par d'épisodiques missives du bout du monde. Tous les personnages sont sympathiques parce que la méchanceté n'a pas sa place dans cette histoire (sauf si vous êtes une mouche ou un oiseau, auquel cas la cruauté à votre endroit est permise). J'ai vécu ce court roman comme un prélude à la vie d'Ágústína. Et comme d'habitude avec Auður Ava Olafsdottir, j'ai attendu en vain qu'elle mette son talent en batterie pour enfin nous raconter la vie au lieu de nous jeter cent-cinquante pièces d'une puzzle de mille. Auður Ava Olafsdottir ne m'ennuie jamais, je la laisse me bercer dans l'espoir, pour l'instant toujours déçu, que ses romans me mènent quelque part. Je recommencerai encore avec Ör, paru cette semaine, dont j'espère qu'il n'est pas dans le droit fil de Rosa Candida, le grand succès de cette autrice que j'aime bien malgré tout ...
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