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Critique de LambertValerie


Je ne connaissais de l'Islande que l'excellente littérature policière d'Arnaldur Indridason comme: la
femme en vert.
Je découvre à présent une oeuvre littéraire de l'islandaise Audur Ava Olafsdottir avec Miss Islande.
Le point t commun de ces auteurs se retrouvent certainement dans la description fantastique et fantomatique qu'est l'Islande.
La preuve en est faite, si j'ose dire avec les personnages de Miss Islande qui portent des noms de volcans comme Hekla et ceux de la fille de sa meilleure amie.
Le temps météo est très important en Islande, doublé dans ce roman de l'écriture chevillée au corps des personnages.
Helkla nous dit: L'écriture est mon ancrage dans la vie.
Son père, homme simple et émouvant consigne chaque jour par écrit la météo, ce n'est pas anodin, car la météo conditionne la vie des pêcheurs. Au détour d un de ses bulletins météo, le père annonce de façon tout à fait émouvante l'ablation du sein de sa femme, puis son décès.
L'amie de la narratrice: Isey, elle aussi écrit, elle cache ses écrits dans le seau du ménage et se résigne peu à peu à une vie domestique sans éclat '
Le poète, petit ami d' Hekla échoue dans sa tentative d'écriture, très touchant quand il dit à Hekla:
Tes pages sont traversées par les torrents impétueux et dévastateurs de la vie et la mort, moi je suis un ruisseau qui murmure, mes mots n'atteignent jamais le rivage.
Enfin, le dernier personnage, son ami homosexuel dira:
Ma machine à coudre est une machine à écrire.

Un beau roman sur ce thème lancinant de l'écriture qui nous permet de vivre ou de mourir à petit feu.
À lire assurément.
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