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Critique de Amy_
J'avoue avoir été intriguée par cette histoire, sachant que Stephen King avait apprécié, ça n'a fait qu'amplifier mon envie de le lire. Mais ce fut une énorme déception.
Au départ, il y a eu du bon, notamment lorsqu'on nous met dans le bain avec les premières apparitions de Katherine qui m'ont fait froid dans le dos. J'ai également trouvé intéressant le fait que l'auteur montre les différentes réactions des habitants face à ce phénomène surnaturel. Seulement, à part ces points-là, je n'ai malheureusement que des points négatifs à relever.
Tout d'abord le côté léger de certains dialogues et passages, cassait clairement le rythme. Rythme qui par ailleurs pose question, durant plus de la moitié du livre, c'est lent et au moment où il reste une cinquantaine de pages, le rythme devient effréné à tel point qu'on ne comprend plus ce qui se passe, ni l'intérêt de ces successions d'événements. Ça manquait de dosage, rendant la lecture désagréable, pour ma part en tout cas. Concernant les personnages je n'ai eu ni attache ni sympathie à leurs égards, je les trouvais tous stéréotypés à souhait. Certains manquaient tellement de profondeur qu'on pouvait se demander la raison de leur présence dans le récit. En définitive, peu importe les malheurs qu'il pouvait leur arriver, ça ne me faisait ni chaud ni froid. C'est dommage puisqu'il est important de s'attacher à eux afin que les intrigues aient un minimum d'impact sur nous.
Je ne souhaite spoiler personne donc je serai vague, mais certains événements restent non-élucidé, on suppose que tel personnage a porté atteinte à un autre mais on ne saura jamais avec certitude de qui il s'agit, ni comment ça s'est produit. le lecteur est censé le deviner. Je pensais également qu'on en saurait davantage sur Katherine mais son histoire est restée très succincte, ce qui m'a là aussi, plutôt déçue.
Le traitement réservé à la sorcière m'a profondément agacée, on a de longues descriptions sur le fait qu'on lui touche ses seins, qu'on la mutile, c'est très répétitif dans le récit. Je n'ai vu aucun intérêt à malmener Katherine en portant atteinte à son corps. Ces humiliations permanentes n'ont su que me mettre mal à l'aise. de toute manière, on pourrait se poser la question sur le rôle des femmes dans ce livre, souvent médiocre et bafoué, en prime d'être un condensé de cliché. Il n'y a qu'à voir le portrait de Griselda ou de la femme de Steve Mathers… je n'aborderai pas davantage ce sujet, le but n'est pas de faire de polémique, libre à vous de vous faire votre propre opinion.
Pour finir, j'aimerai comprendre comment est-il possible d'écrire une fin aussi sordide ? Je n'ai pas saisi ce qu'a voulu faire l'auteur, peut-être des métaphores ? Je n'en sais rien, pour être honnête, je n'ai compris qu'à moitié le dénouement, tout sens logique a disparu. D'ailleurs, on reste sans réponse quant à l'avenir de Black Spring, là encore c'est apparemment au lecteur de deviner.
Pour couronner le tout, on sort de tout cela avec une espèce de morale ? Dans ce cas, on ne peut pas qualifier ce roman d'horreur, car pour le coup, il n'y a rien d'horrifique quand les événements prennent une telle tournure, il s'agissait plutôt d'une critique de la société. Cette fin me laisse un goût amer et plein d'interrogations, que l'auteur se réjouit presque de nous laisser. Apparemment, une seconde version a été écrite en néerlandais, ça serait à nous de trouver un bon traducteur pour avoir les mérites de connaître une version éventuellement plus claire… attitude peut-être amusante pour certains, mais trop peu pour moi.
Je vais m'arrêter là, je conclurai en disant que c'est vraiment dommage d'avoir exploité le récit de cette manière, cette histoire avait un énorme potentiel. En tout cas, les choses sont comme elles sont et ce roman n'est vraisemblablement pas fait pour moi.
Au départ, il y a eu du bon, notamment lorsqu'on nous met dans le bain avec les premières apparitions de Katherine qui m'ont fait froid dans le dos. J'ai également trouvé intéressant le fait que l'auteur montre les différentes réactions des habitants face à ce phénomène surnaturel. Seulement, à part ces points-là, je n'ai malheureusement que des points négatifs à relever.
Tout d'abord le côté léger de certains dialogues et passages, cassait clairement le rythme. Rythme qui par ailleurs pose question, durant plus de la moitié du livre, c'est lent et au moment où il reste une cinquantaine de pages, le rythme devient effréné à tel point qu'on ne comprend plus ce qui se passe, ni l'intérêt de ces successions d'événements. Ça manquait de dosage, rendant la lecture désagréable, pour ma part en tout cas. Concernant les personnages je n'ai eu ni attache ni sympathie à leurs égards, je les trouvais tous stéréotypés à souhait. Certains manquaient tellement de profondeur qu'on pouvait se demander la raison de leur présence dans le récit. En définitive, peu importe les malheurs qu'il pouvait leur arriver, ça ne me faisait ni chaud ni froid. C'est dommage puisqu'il est important de s'attacher à eux afin que les intrigues aient un minimum d'impact sur nous.
Je ne souhaite spoiler personne donc je serai vague, mais certains événements restent non-élucidé, on suppose que tel personnage a porté atteinte à un autre mais on ne saura jamais avec certitude de qui il s'agit, ni comment ça s'est produit. le lecteur est censé le deviner. Je pensais également qu'on en saurait davantage sur Katherine mais son histoire est restée très succincte, ce qui m'a là aussi, plutôt déçue.
Le traitement réservé à la sorcière m'a profondément agacée, on a de longues descriptions sur le fait qu'on lui touche ses seins, qu'on la mutile, c'est très répétitif dans le récit. Je n'ai vu aucun intérêt à malmener Katherine en portant atteinte à son corps. Ces humiliations permanentes n'ont su que me mettre mal à l'aise. de toute manière, on pourrait se poser la question sur le rôle des femmes dans ce livre, souvent médiocre et bafoué, en prime d'être un condensé de cliché. Il n'y a qu'à voir le portrait de Griselda ou de la femme de Steve Mathers… je n'aborderai pas davantage ce sujet, le but n'est pas de faire de polémique, libre à vous de vous faire votre propre opinion.
Pour finir, j'aimerai comprendre comment est-il possible d'écrire une fin aussi sordide ? Je n'ai pas saisi ce qu'a voulu faire l'auteur, peut-être des métaphores ? Je n'en sais rien, pour être honnête, je n'ai compris qu'à moitié le dénouement, tout sens logique a disparu. D'ailleurs, on reste sans réponse quant à l'avenir de Black Spring, là encore c'est apparemment au lecteur de deviner.
Pour couronner le tout, on sort de tout cela avec une espèce de morale ? Dans ce cas, on ne peut pas qualifier ce roman d'horreur, car pour le coup, il n'y a rien d'horrifique quand les événements prennent une telle tournure, il s'agissait plutôt d'une critique de la société. Cette fin me laisse un goût amer et plein d'interrogations, que l'auteur se réjouit presque de nous laisser. Apparemment, une seconde version a été écrite en néerlandais, ça serait à nous de trouver un bon traducteur pour avoir les mérites de connaître une version éventuellement plus claire… attitude peut-être amusante pour certains, mais trop peu pour moi.
Je vais m'arrêter là, je conclurai en disant que c'est vraiment dommage d'avoir exploité le récit de cette manière, cette histoire avait un énorme potentiel. En tout cas, les choses sont comme elles sont et ce roman n'est vraisemblablement pas fait pour moi.
