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Critique de Cacha


Bernard Ollivier reprend la route de la soie jusqu'à Xian car le tome IV - le vent de Gobi - se trouve dans le même livre et je l'ai lu dans la foulée (c'est la cas de le dire). Après la difficulté de la remise en marche, il retrouve son rythme habituel enchainant kilomètre sur kilomètre le long d'une voie asphaltée et parcourue par des camions. le chariot Ulysse, un peu mieux adapté aux aléas du trajet, a remplacé le EVNI.
Tout le long de son "purgatoire" l'auteur s'est demandé (et moi avec) "que diable allais-je (allait-il) faire dans cette galère ?" L'auteur est souvent épuisé mais se remet rapidement, il ne nous cache rien de sa fatigue, de son ennui quand le paysage devient monotone.
C'est un excellent observateur qui découvre la pauvreté que les gouvernements s'efforcent de masquer. Cet écrivain voyageur, ancien journaliste, explique avec clarté la géopolitique et l'histoire des pays traversés.
Il commence son voyage final au printemps 2002, assez déprimé. Les Chinois s'avèrent au premier abord moins généreux que les autres peuplades rencontrées mais l'administration des douanes est toujours aussi tatillonne, l'alcoolisme et la corruption sévissent encore et la route est tout autant dangereuse. Mais, en fin de compte, il réussit à faire des rencontres émouvantes en étant reçu dans des familles ouighoures (déjà bien opprimées en 2002, date à laquelle le livre a été écrit) et chinoises, ce qui lui permet de connaître plus en profondeur les us et coutumes de ces endroits. J'ai beaucoup aimé la description poétique des paysages et le récit très vivant (exemple : le marché de Kashgar).
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