Le gosse n'est pas seulement Joseph Vasseur, ce sont aussi Aimé et ces malheureux détenus de la maison des supplices de Mettray qu'Alexis Danans contribue à libérer au prix d'une campagne de presse et de la création de l'oeuvre de l'enfance majuscule qui poursuit aujourd'hui un combat inachevé.
Le drame de Joseph et Aimé est dramatiquement romancé par
Véronique Olmi qui, après son inoubliable
Bakhita, semble se spécialiser dans les déclinaisons du martyr, et livre un récit qui retrace le sort des enfants placés par L'Assistance Publique dans la première moitié du XX siècle.
J'ai apprécié ces pages ainsi que la description du Paris d'avant guerre, les débuts du Jazz dans les cabarets, et l'atmosphère du Front Populaire.
La plume de
Véronique Olmi est concise, elliptique, suggestive mais les transitions sont parfois rapides, voire relâchées, et l'intrigue devient invraisemblable quand Michel, sorti de nulle part, sans aucun lien familial ou légal avec Joseph, le libère de Mettray.
Mais je recommande la lecture de cet ouvrage qui conduit naturellement à se pencher sur les enfants victimes d'abus, de sévices et de séparations familiales.
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