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EAN : 9782253941767
360 pages
Le Livre de Poche (31/05/2023)
  Existe en édition audio
3.92/5   693 notes
Résumé :
Joseph a sept ans. Il est né après la Première Guerre mondiale dans les quartiers pauvres de la Bastille, à Paris. Grandir entouré de l'amour de sa mère et de sa grand-mère, apprendre et découvrir sont les moteurs de toute sa vie. Mais son monde bascule le jour où sa mère disparaît et où il devient pupille de l'État, un État qui a mis en place tout un système de « protection» des enfants pauvres, dont les bonnes intentions n'ont d'égal que la cruauté.
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Critiques, Analyses et Avis (137) Voir plus Ajouter une critique
3,92

sur 693 notes
Il y a des rendez-vous manqués qui ne s'expliquent pas toujours.
Alors que ce dernier roman de Véronique Olmi avait tout pour me plaire, je suis lamentablement passée à côté de cette histoire.


Le début pourtant s'annonçait prometteur. L'histoire est celle de Joseph, sept ans élevé par sa mère et sa grand mère au sortir de la première guerre mondiale. L'enfant est choyé et enveloppé d'amour malgré la vie qui n'est pas facile. Ces premières pages m'ont beaucoup plu.


Changement de cap lorsque Joseph se retrouve orphelin et placé sous la tutelle de l'Etat. D'abord placé au près d'une famille nourricière où l'absence résonne plus fort que tout, Joseph se retrouve en prison ou en colonie pénitentiaire, entouré de jeunes, cruels les uns autant que les autres. Joseph trouvera du réconfort dans sa foi pour l'école qu'il vénère, conscient que son salut se gagnera en étant bon élève.


Plus j'avançais dans ce livre et moins l'histoire me passionnait. J'ai trouvé qu'on passait les années à toute vitesse sans nous permettre de cheminer avec ce gosse. J'ai eu aussi du mal avec cet univers exclusivement viril et trop bestial et vulgaire à mon goût. L'émotion est à la traîne sous l'écriture qui se veut enrobée à souhait, la psychologie de Joseph est sous-entendue.


Ce n'est qu'un avis très personnel d'une lectrice en attente d'un univers différent.
Il y a pourtant beaucoup de charisme dans l'écriture de Véronique Olmi ici, à la lisière d'un Victor Hugo et d'un Franck Bouysse.
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Le gosse n'est pas seulement Joseph Vasseur, ce sont aussi Aimé et ces malheureux détenus de la maison des supplices de Mettray qu'Alexis Danans contribue à libérer au prix d'une campagne de presse et de la création de l'oeuvre de l'enfance majuscule qui poursuit aujourd'hui un combat inachevé.

Le drame de Joseph et Aimé est dramatiquement romancé par Véronique Olmi qui, après son inoubliable Bakhita, semble se spécialiser dans les déclinaisons du martyr, et livre un récit qui retrace le sort des enfants placés par L'Assistance Publique dans la première moitié du XX siècle.

J'ai apprécié ces pages ainsi que la description du Paris d'avant guerre, les débuts du Jazz dans les cabarets, et l'atmosphère du Front Populaire.

La plume de Véronique Olmi est concise, elliptique, suggestive mais les transitions sont parfois rapides, voire relâchées, et l'intrigue devient invraisemblable quand Michel, sorti de nulle part, sans aucun lien familial ou légal avec Joseph, le libère de Mettray.

Mais je recommande la lecture de cet ouvrage qui conduit naturellement à se pencher sur les enfants victimes d'abus, de sévices et de séparations familiales.
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Une couverture qui sent bon la nostalgie.
Une seule leçon : ne pas se fier à cette couverture.
L'entre-guerre. La vie d'un petit garçon de 8 ans, devenu orphelin, pupille de l'état. de ce fait, officiellement, il est protégé par l'état... Mais officieusement, c'est une autre histoire. Il est le rebut, les mal-nés, la mauvaise graine, le "gitan", mais il est surtout le mal-aimé. Traité pire qu'un chien, il se rebiffe parfois, il se réfugie comme il peut dans son monde. Impression de n'être rien, il a besoin d'exister, de croire qu'il existe.
Le malheur crescendo... Petit bonhomme face à l'inhumanité des hommes. Quelle défense ?
Ecriture rythmée, Véronique Olmi nous entraîne dans sa valse des mots. Ils s'enchainent, le rythme s'accélère et le point stoppe tout. La musique se calme, puis le tempo remonte doucement, s'envole, s'élève et ça repart. Véronique Olmi a le don de l'écriture envolée, dansante... C'est un bonheur de la lire. Elle fait vivre les mots. Une porte claque, le lecteur la reçoit en pleine figure. le personnage ressent, le lecteur a le coeur qui tambourine à tout rompre. Un paysage décrit, le lecteur observe, admire, ressent au fond de lui l'atmosphère... Bref, une grande écrivaine !
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Avec "Le gosse", je découvre enfin Véronique Olmi, qui figurait sur ma liste des auteurs à découvrir. Je peux d'ores et déjà dire que je reviendrai vers elle à coup sûr (d'ailleurs "Bakhita" me fait de l'oeil depuis un moment), car je viens de passer un très bon moment.

"Le gosse", c'est Joseph Vasseur. Orphelin de père, gueule cassée de 14-18 décédé de la tuberculose peu après son retour du front. Orphelin de mère, décédée des suites d'un avortement (illégal à cette époque). D'abord sous la tutelle de sa grand-mère sénile, il devient rapidement pupille de l'État et enfant de l'Assistance publique. de là, l'existence de Joseph "la mauvaise graine" prendra une tournure qui ira de mal en pire. Dur travail à la ferme, brimades, prison (maison de correction), colonie pénitentiaire, mauvais traitements, privations, exploitation, viols...

Joseph a 7 ans quand l'histoire débute, il n'en a que 14 quand elle se termine...

Avec des chapitres courts et une plume aussi affûtée qu'elle peut être tendre, Véronique Olmi nous entraîne dans une histoire aussi prenante que révoltante. Pourtant narrée à la troisième personne, elle réussit à la raconter sous le seul regard de Joseph, qu'on a d'ailleurs tôt fait de s'attacher. On le voit évoluer et grandir dans un milieu peu encourageant (et le mot est faible), qui l'enfonce plus qu'il ne l'aide. On est confronté à ses peurs, à ses incertitudes, à sa force et son courage aussi, à son manque d'affection et de tendresse. Joseph est un "titi" attendrissant pour qui on espère de tout coeur un avenir plus reluisant. Il s'accroche à la musique et à son camarade Aimé, qui lui apportent tous deux, chacun à leur manière, un peu de réconfort.

Et à travers le personnage de Joseph, c'est tout un système dit de "protection" des enfants pauvres que l'autrice dénonce. Nous sommes dans l'entre-deux-guerres, à la fin des années 1920 et dans les années 1930, et à cette époque, ces enfants pauvres et orphelins étaient soit placés à la campagne chez des parents nourriciers qui les exploitaient, soit admis dans des institutions à la discipline sévère. Mal nés, ces enfants étaient considérés délinquants au moindre comportement douteux. Véronique Olmi dénonce la cruauté et la maltraitance que ces nombreux enfants ont subies, jusqu'à ce que l'État se voit obligé de réagir grâce aux dénonciations d'un journaliste.

Nous sommes dans une fiction, mais qui est tout de même basée sur une réalité. Ça n'en est que plus prenant et révoltant, d'autant que le contexte historique et politique est lui aussi bien ancré (deuil et reconstruction d'après-guerre, grèves et Front populaire, montée d'Hitler au pouvoir et premiers exils des Allemands juifs).

Résumons donc : Une plume efficace et intense. Un jeune personnage principal attachant et attendrissant. Une histoire poignante et percutante. Des émotions et de la profondeur. Un contexte historique immersif.

Un roman puissant.
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Une sacrée sale vie que l'enfance du gosse ! Pourtant elle a plutôt bien commencé pour Joseph, choyé par une mère aimante et une grand-mère attentionnée. Bien sûr, il y a ce père, une gueule cassée de 14 mort de la grippe espagnole. Mais sa mère a su laisser son amour de la vie prendre le dessus, rendant l'existence joyeuse malgré tout. Jusqu'à l'enchaînement fatal qui fait de Joseph un orphelin, une pupille de l'État. Un système censé le protéger. En fait une terrible machine à broyer l'innocence. À sept ans Joseph connaît la prison pour enfants puis la colonie pénitentiaire. Une véritable descente aux enfers dont le jeune garçon réussit pourtant à s'extraire, grâce à une volonté farouche et à son amour de la musique.

À travers le regard d'un enfant, le gosse met au jour la terrible cruauté des hommes. Mais pas seulement. Sur fond de Front Populaire, porteur d'espoir pour la condition ouvrière, le gosse est une magnifique histoire d'amour, celle d'une mère pour son fils et d'une musique qui estompe la souffrance et fait renaître l'espoir. Lu presque d'une traite, un roman intense, dérangeant, bouleversant.

« En 1936, le journaliste Alexis Danan crée la Fédération nationale des comités de vigilance et d'action pour la protection de l'enfance malheureuse. Ces comités Alexis Danan ont pour mission de dénoncer à la justice les mauvais traitements dont les enfants sont victimes. Moins visibles aujourd'hui, ces comités existent toujours.
 
Maisons de supplices d'Alexis Danan, recueil de cent cinquante témoignages d'enfants ayant été placés en maison de redressement en France, paraît en 1936 chez Denoël et Steele.
 
En 1937, sans prononcer de fermeture administrative, le ministère de la Justice et l'Assistance publique retirent les enfants de Mettray [colonie pénitentiaire pour enfants] : placements, engagements militaires, libérations conditionnelles, détention dans d'autres centres, retour aux familles.
Début novembre 1937, les derniers enfants quittent l'établissement. »
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critiques presse (7)
Bibliobs
24 août 2022
Dans « Le Gosse », la romancière raconte le destin d’un orphelin jeté, en France, dans une colonie pénitentiaire. Bouleversant.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaPresse
23 mai 2022
L’écriture de Véronique Olmi, très lyrique, nous fait littéralement sentir dans notre chair toutes les atrocités subies par Joseph et ses compagnons d’infortune. Il faut souvent prendre des pauses pendant la lecture tellement l’ambiance est lourde, la violence omniprésente et l’injustice de la situation insupportable.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaLibreBelgique
04 mai 2022
Véronique Olmi dresse un portrait saisissant des pupilles de la Nation à l?aube du XXe siècle.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaCroix
04 mai 2022
Dans l'entre-deux-guerres, le calvaire d'un enfant de l'Assistance publique que sauvera la musique.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Tout comme Colson Whitehead l’a fait il y a deux ans avec Nickel Boys, Véronique Olmi se servira de la littérature pour dénoncer les sévices dont plusieurs enfants ont autrefois été victimes. Car, en devenant pupille de l’État à l’âge de sept ans, Joseph sera entre autres envoyé à la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray, aujourd’hui considérée comme l’ancêtre des bagnes pour mineurs.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LePoint
03 mars 2022
L’autrice de "Bakhita" signe un roman bouleversant sur les prisons pour enfants, fermées il n’y a pas si longtemps.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeFigaro
18 février 2022
Comme elle l’avait fait de manière magistrale avec Bakhita, la romancière et dramaturge s’empare du destin d’un enfant de l’Assistance publique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (115) Voir plus Ajouter une citation
Il s'agenouille face à elle, pour qu'elle le voie. Mais elle somnole. Alors il la regarde. La peau fine comme du papier à cigarette. Les bleus. Les petites croûtes sur le crâne aux cheveux épars, le cou cassé, le buste attaché au fauteuil par un drap, la bave qui s'échappe lentement de sa bouche ouverte. Grand-mère, c'est moi, il le dit tout bas d'abord, en caressant doucement son bras maigre et qui n'est plus que rides. C'est moi, Joseph. Elle ouvre les yeux et le regarde sans comprendre, elle ne le reconnaît pas, et il répète, Bonjour grand-mère, ça va grand-mère ? pour qu'elle sache qui elle est, qui elle est pour lui, et il lui dit, Ça fait longtemps, hein, ça fait longtemps qu'on s'est pas vus ? Elle sourit en hochant la tête, et d'une voix lointaine, une voix à peine elle dit, Oh oui, comme ça, sans étonnement ni chagrin, et sa main se pose sur la sienne, alors Joseph y pose l'autre main, et elle son autre main, et ainsi leurs quatre mains sont superposées, bien ensemble, et elle dit de sa voix minuscule, On est faits pour être ensemble. Alors il lui demande doucement, Tu sais qui je suis ?. Elle sourit sans répondre, mais son sourire se crispe un peu, il la tourmente avec sa question, mais il ne peut s'empêcher de la lui poser encore, Tu sais qui je suis ?. Elle le regarde droit dans les yeux et chante de son filet de voix, J'ai descendu dans mon jardin j'ai descendu dans mon jardin, pour y cueillir du romarin, et elle sourit de bonheur, et puis elle est fatiguée soudain, elle ferme de nouveau les yeux, et sa tête retombe sur sa poitrine. Joseph pose son visage sur ses genoux, comme quand il était tout gosse, il sent son odeur de vieille femme mal lavée, mal nourrie, si seule. Il pense, Je suis Joseph Vasseur, le fils de Paul. Ce n'est pas grave si tu ne sais pas qui je suis, moi je sais qui tu es. Je sais qui tu es. (p. 206-207)
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Il tente de suivre le courant nouveau de sa vie, mais ce courant qui lui semble lent et répétitif a une force qu'il ne soupçonne pas. C'est le courant furieux de la vieillesse, qui prend les vivants dans ses filets, les presse, les étreint jusqu'à la déformation, jusqu'à l'asphyxie, et bientôt une personne nouvelle surgit et se débat, suffoque de délires, de défaillances, chaque jour quelque chose en elle se brise, c'est une explosion d'incohérenées, jour après jour, heure après heure, le filet se resserre.Et un matin ce n'est plus seulement Florentine qui semble avoir disparu, c'est la grand-mère aussi, à qui il montre la photo déchirée et qui ne la regarde pas, à qui il chante des chansons qu'elle n'entend pas, et il le sait, elle n'a pas seulement «des absences», comme le dit Marthe, elle est devenue l’absence. C'est là et c'est pour toujours. Mais « pour toujours » n'existe pas, ça non plus Joseph ne le sait pas encore.
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Il pensa à Colette, quand il l'aidait à mettre le drap propre le jour de la lessive. Elle le faisait claquer au-dessus du lit, monter haut et elle l’encourageait : « Levez les voiles matelot ! » et quand le drap retombait en ondulant, l'odeur du vent mêlé au soleil recouvrait leur lit. Avec Colette tout était drôle et simple, elle aimait regarder le ciel, reconnaître les oiseaux, chanter en fermant les yeux, c'est comme ça qu'il se la rappelle. C'est avec elle qu'il regarde le jour apparaître, la fraîcheur trompeuse par la fenêtre ouverte, puis au fil des heures la pesanteur du jour, cette odeur sucrée et cette chaleur qu'on ne supportera pas longtemps. C'est avec elle qu'il respire au milieu de la nuit les heures brèves où l'air est léger, et quand la grand-mère ronfle et qu'il sifflote, elle est là encore, c'est un écho sans tristesse. Faire revivre Colette et comme se rappeler les paroles d'une chanson, il faut simplement accueillir le rythme et le souffle du souvenir. Il a encore son brassard noir au bras, il ne le retirera jamais, ainsi il y aura toujours quelqu'un pour lui demander de qui il porte le deuil, et puisque personne ne parle d'elle, lui en parlera toujours. (p.33-34)
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Quand il arrive dans la cour il y a du monde devant l’immeuble B, son immeuble. Il regarde la concierge, les voisins, ces gens agglutinés et chuchotant, très vite monsieur Blomet, du 4e A, le voit et pousse sa femme du coude, elle se retourne et tous se retournent les uns après les autres, avec cet air gêné et curieux des pauvres gens devant le malheur des autres. Il hésite à repartir. Puis le courage (ou la curiosité, la fatigue, la faim, il ne sait pas) l’emporte sur la peur, et il s’avance. Quand il passe au milieu d’eux, les voisins s’écartent en le dévisageant comme s’ils le voyaient pour la première fois, et il entend la phrase à la pitié assassine : « Pauvre petit, va. »
Chez lui la porte d’entrée est ouverte, la porte de la chambre est ouverte aussi, maintenant ils n’ont plus rien à cacher, leur maison n’a plus de secret pour personne. Un officier de police est en train d’écrire sur un grand carnet à en-tête. La grand-mère tend la main à Joseph, mal assise sur une chaise, comme si elle venait d’y tomber, c’est une main gelée, tremblante et ferme à la fois, elle lui fait mal.
– C’est son fils ? demande l’officier.
Il manque un bouton à la tunique de l’officier, Joseph le remarque tout de suite.
– C’est son fils, répond la grand-mère.
Il compte les boutons, de bas en haut, de haut en bas.
– Quel est ton nom, petit ?
Un, deux, trois, quatre, cinq, six…
– Marius Vasseur, dit la grand-mère.
Il manque le septième. Entre le sixième et le huitième, il manque un bouton.
– Assieds-toi mon garçon et réponds-moi. »
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Un mendiant vient fouiller les poubelles du restaurant, c'est sûrement un habitué, il a des gestes précis et consciencieux. Joseph sait d'où il vient, de quelle enfance. B.A.A.D.M. D'un geste il le salue. Ami du malheur. L'autre lui sourit. Sans dents. Il pense à Aimé. Il pense qu'il n'arrivera plus à se mêler aux bien portants, ceux qui n'ont vu du monde qu'une si petite partie, et il comprend que ce n’est pas lui qui marche au bord du monde, comme il le croyait à Mettray, lui a les deux pieds dans la terre, ce sont les autres qui marchent au bord du précipice, sans le voir.
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Vidéo de Véronique Olmi
Lecture de Véronique Olmi tiré du livre Figures d'écrivains, dirigé par Étienne de Montety.
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Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/figures-decrivains-9782226436351
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