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Critique de Milllie


Les évasions particulières va nous faire partager le destin de 3 soeurs entre Aix-en-Provence et Paris du début des années 1970 à l'élection de François Mitterrand. L'ainée, Sabine, rêve de devenir actrice et part tenter sa chance à Paris, Hélène, la cadette, est tiraillée entre ses parents, de condition modeste, et ses oncles et tantes chez qui elle passe toutes ses vacances et quant à Mariette, la benjamine, elle grandira dans un monde déjà différent de celui qu'ont connu ses soeurs et dans une atmosphère familiale qui s'est assombrie.
Moi qui adore les sagas familiales et encore plus quand elles ont l'ambition de nous faire découvrir une période spécifique de l'histoire, je n'ai pas été transportée du tout par ce roman. Les cent premières pages m'ont paru bien longues, on a du mal à rentrer dans l'histoire et à s'attacher aux personnages et je me suis même ennuyée en me demandant quand l'histoire allait décoller. C'est un roman qui m'a paru manquer singulièrement d'âme et de passion pour raconter une époque aussi passionnante et passionnée. C'est plat et pire que ça, de page en page, j'ai eu de plus en plus l'impression que les mésaventures des personnages n'étaient là que pour éclairer les pans de l'histoire que l'auteur souhaitait mettre en valeur. Comme par ailleurs celle-ci use et abuse des coïncidences opportunes ou des situations tellement téléphonées qu'on devine ce qui va se passer 2 pages avant, cela rend assez vite l'intrigue peu passionnante.
Les sujets abordés, la condition de la femme et sa libération progressive, l'écologie et le bien être animale sont intéressants et la volonté de l'auteur de les mettre en valeur est louable mais j'ai trouvé ce roman beaucoup trop didactique et appuyé. L'histoire devient très vite un catalogue de faits et de dates sans grand intérêt ni grande imagination qui ont du mal à nous faire ressentir quoi que ce soit. J'ai été gênée également par le fait que les personnages n'évoluaient pas ou très peu : chacune des soeurs semble caractérisée dès le début du roman par quelques traits ou pensées bien précis et conservera ce rôle tout au long des 500 pages : .
Même si l'écriture de Véronique Olmi est plutôt agréable à lire et si certains passages sont émouvants, ce roman restera une grosse déception pour moi : entre ennui et agacement, cette lecture m'a donné l'impression que l'auteur était passée complètement à côté du sujet.
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