Une bonne découverte que ce roman autobiographique où
Véronique Olmi raconte son enfance à travers les rapports avec son père qu'elle admire mais qui est très distant et l'âge adulte où c'est elle qui va le protéger de la vieillesse et de ses démons.
C'est bien écrit, par fragments, et petit à petit, on entre dans cette famille, on la connait mieux et on voit se dérouler le vingtième siècle, les deux guerres, mai 68 et le lien de ces évènements avec ce père si particulier.
La narratrice tutoie son père et s'adresse directement à lui tout au long du roman, , ce qui rend le texte plus proche de la confession et de la lettre que du récit autobiographique.
Enfin, comme c'est une édition scolaire, le dossier final ainsi que l'appareil critique permettent à chacun de trouver des réponses à ses questions.
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