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Citations sur Les murmures de l'olivier (10)

La nature nous rappelle sans cesse qu'elle ne nous appartient pas.
Nous lui devons tout, alors à nous de la protéger.
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D'une main experte, Marie dévissa les boulons, remplaça la courroie d'entraînement et entreprit le démontage complet de la centrifugeuse dont elle déposa les éléments à nettoyer dans l'évier du "laboratoire", terme certes excessif pour désigner le plan de travail au fond de la pièce voûtée. Ce nettoyage minutieux de l'outillage permettait de contrôler le bon état de fonctionnement du matériel. Marie y accordait un soin tout particulier à quelques jours des olivades, la récolte des olives en Provence, moment où la mécanique est particulièrement sollicitée. Une panne serait catastrophique, et en tout état de cause elle n'avait pas la trésorerie nécessaire pour acheter du nouveau matériel.
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Dès qu'elle vit Marie approcher de la barrière, Famosa se mit à hennir. Un nuage de buée s'échappa de sa gueule et s'évapora dans l'air frais. La jument s'ébroua, à la fois craintive et impatiente de retrouver sa maîtresse qui arrivait avec un seau entier de grains d'orge et quelques pommes. Rattrapée par la gourmandise, elle oublia ses dernières frayeurs, traversa lentement le paddock, s'arrêta tout de même à quelques mètres de Marie, hésita, puis se décida enfin à fourrer ses babines dans le seau de nourriture.
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Le soleil de novembre affichait une vitalité insolente. Les terres rougies par la bauxite contrastaient avec le bleu azur du ciel. Tout un petit monde s'activait dans l'oliveraie de Valleraugue. Les peignes électriques des cueilleurs chatouillaient les pivelles, de jeunes branches au feuillage argenté, tandis qu'une pluie de bérugettes bien mûres tombait sur le sol.
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Le bonheur ne s’achète pas, il se vit.
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La chance ne sourirait pas deux fois.
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Trouver sa tendre moitié, c’est tout le bonheur qu’elle lui souhaitait, comme elle avait eu la chance de croiser Hugo sur son chemin. Son amie avait de la générosité à revendre, du courage et un tel optimisme. Elle méritait de recevoir elle aussi.
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Franchement, Marie, consacrer tout ton temps au moulin ne doit pas t’empêcher de t’accomplir dans ta vie de femme. Tu le sais très bien. Tu es belle à croquer, intelligente, pleine de fantaisie. Le jour où tu ne seras plus qu’une vieille olive burinée, il sera trop tard.
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Chaque femme a le droit de disposer de son corps comme elle l’entend, sans que cela entraîne forcément une histoire d’amour.
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La nature s’offrait à elle. Il ne fallait pas beaucoup d’imagination pour comprendre son langage, quand la brise espiègle vient chatouiller les oliviers habillés d’argent, les pieds solidement ancrés dans cette terre d’un rouge profond. À cette heure, les feuillages bruissaient de murmures, secrets jalousement gardés dans l’air saturé d’effluves de thym, de romarin, d’asphodèle et de buis, ces vigoureux arbustes aussi tortueux que rabougris qui s’échappaient des fentes de la roche de Valleraugue, formant une épaisse forêt. Marie comprenait mieux pourquoi son père était venu chercher l’inspiration au creux de ce vallon.
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