AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BillDOE


Un roman encensé par les critiques, plusieurs fois récompensé et au final une grosse déception !
Pour résumer, Tommy Orange raconte une énième histoire d'un peuple fantôme et de ses errances géographiques ou de ses addictions : les amérindiens. On a évidemment droit aux clichés : obésité, chômage, alcool, drogue, viol, larcins... Rien de nouveau sous le soleil des États-Unis, pays des libertés et de la ségrégation.
Mais ce n'est pas le plus gênant. Parmi les gros défauts de ce roman on trouve en premier lieu la construction. Il faut attendre un bon tiers du livre pour se rendre compte que l'on est pas dans un recueil de nouvelles mais bien dans une seule histoire. L'idée de cette polyphonie dispatchée dans les chapitres fait de cette histoire un puzzle dont il est difficile de rassembler les morceaux pour en apprécier l'unité.
Deuxième gros défaut, la multiplicité des personnages qui font pratiquement tous partis de la même famille mais sur plusieurs générations avec des liens parentaux plus ou moins avérés. Une fois de plus on se perd. Les personnages de Tommy Orange n'ont pas de tempérament ou de caractère suffisamment marqué pour que l'on s'attache à eux. Ils sont fades !
« Ici n'est plus ici » est un roman qui se lit rapidement, parfois ennuyeux, inabouti, décousu. Les dernières pages ont du rythme, ce qui sauve, mais trop tard, ce récit.
On peut se passer de le lire... Ou lire les romans passionnants de Louise Erdrich (qui elle a eu le prix Pulitzer !) sur des sujets similaires.
Traduction de Stéphane Roques.
Editions Albin Michel, le Livre de Poche, 347 pages.
Commenter  J’apprécie          400



Ont apprécié cette critique (40)voir plus




{* *}