Le destin du Magister, tome 1 : La marque

Je remercie tout d'abord les éditions Beta Publisher ainsi que la Masse critique de Babelio pour cet envoi. le résumé m'avait donné très envie mais finalement cette lecture n'était pas faite pour moi.


Le principal défaut selon moi, et qui dépend donc de mes préférences personnelles, c'est la rapidité du récit. Les événements s'enchaînent sans vraiment laisser le temps aux personnages d'assimiler les changements ayant lieux dans leurs vies. Quand il y a un mystère à résoudre, le problème est le même car il suffit d'une conversation au protagoniste en peine avec un autre pour le résoudre, ce qui donne une sensation de facilité excessive. 

J'aime au contraire quand le récit prend le temps de s'installer, que l'on voit les personnages s'interroger, que les mystères perdurent un moment, etc. 


Concernant le monde, j'ai aimé l'idée d'un duo mythologique, d'une capitale aux quartiers si variés, des Élus divins éduqués dans un institut et des jumeaux. Par contre, j'ai eu l'impression que la présence des sorcières sortait un peu de nulle part dans ce monde. Je m'explique. Lorsqu'un des personnages se présente comme tel, le lectorat ne sait même pas qu'elles existent (à moins d'avoir loupé quelque chose) et j'ai donc trouvé que cette révélation tombait un peu à plat car je n'en mesurais pas la portée.


J'ai aimé les jumeaux Yaellin et Wyll même si, là encore, je n'ai pas été 100% convaincue par leur construction. Autrement dit, si le prénom et le pouvoir de chacun n'étaient pas différents, je n'aurais pas su les distinguer par leurs actions. Peut-être que c'était le but vu leur situation particulière mais c'est un point qui m'a marqué dès le début.


Tout ceci a contribué au fait que je n'ai pas grandement apprécié cette lecture, même si je suis consciente qu'elle peut plaire à certains. La plume est belle et le monde intéressant. Certain.e.s ne seront pas frustré.e.s par les points qui m'ont déplu car nous avons tous et toutes des préférences différentes.