Comme sur le divan d'un psy ou plutôt au comptoir d'un bistro,
Louis Oreiller le taiseux se confie (déjà un oxymore) sur sa vie passé dans une des vallée les plus rude du val d'Aost. De braconnier à gardien d'une réserve de chasse ce personnage haut en couleurs sait faire du récit de sa vie un vrai roman, vraisemblablement non exempt d'exagérations.
Une vie de montagnard au sens noble du terme, un hymne à la sédentarité ou l'herbe n'est pas forcément plus verte qu'ailleurs.
Louis Oreiller est à ses montagnes ce que
Jacques Attali est à un hall d'aéroport c'est à dire une pièce du décor.
C'est plaisant à lire bien que l'on est parfois l'impression d'être baladé entre mythes et réalités. Ceci faisant la force et la faiblesse de l'ouvrage, tout le monde n'étant pas fasciné par les figures local.
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