Dans ce roman
Jean d'Ormesson réussit à m'entraîner du côté de la physique mathématique et de la cosmologie grâce à sa plume qui arrondit les angles.
Je n'y ai pas ressenti la même émotion que lorsqu'il parle du temps, de l'histoire, des écrivains et de l'amour mais, et c'est là toute sa force, les quatre derniers chapitres sont d'une telle beauté, d'une telle intensité avec son chant d'espérance " où il ( Dieu) se manifeste soudain - parfois de façon surprenante - avec une sorte d'évidence et d'éclat. On trouve son goût immodéré pour la vie.
Puis c'est l'apothéose avec ce texte trouvé à Philadelphie :
Ne vous comparez avec personne :
il ya toujours plus grands et plus petits que vous
Vous êtes un enfant de l'univers. Pas moins que les arbres et les étoiles.
C'était beau,
c'était bien.
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