Ecrans du monde, on voit, fractions d'instants, le World Trade Center s’effondrant. Violence du néant. On croit y voir une remarquable fiction. Des images diffusant des écrans de fumée, deux avions mortifères transperçant la gémellité des tours. L'humanité tétanisée devant une retransmission presque irréelle.
Nora creuse ce rêve fragmenté d’une humanité sans guerre.
Aucun livre ne valait une vie ; mais une vie, valait peut-être bien un livre.
Cruauté de quelques kamikazes anéantissant au nom de convictions divines d’autres vies. Paroxysme de la haine.