J'ai découvert
Thomas Ott il y a quelques années déjà, au festival d'Angoulême, en repérant
Cinema Panopticum au stand de l'Association. Un véritable coup de foudre devant ces illustrations en noir et blanc d'une incroyable dextérité...
Je le retrouve donc grâce à l'opération masse critique et les éditions
Martin de Halleux sur ce nouveau récit,
La Forêt, une courte histoire en 25 images grand format. Cette dimension inédite offre à l'auteur suisse une perception nouvelle et méliorative de son talent si particulier, comme cela sera offert à d'autres auteurs par la suite par cette maison d'édition.
Sa technique si particulière de la carte à gratter révèle des dessins d'une haute précision, d'une intense profondeur, qui confère à ce récit précis une intensité émotionnelle touchante et poétique.
Je ne dévoilerai rien de l'histoire de ce jeune garçon et vous le laisserai découvrir...
Thomas Ott est un scénariste et un conteur hors pair, qui réussit à faire jaillir des ténèbres l'intime rayonnement de l'innocence enfantine. Et je vous le recommande grandement.
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