Je n'ai pas très bien compris l'intérêt de ce livre dont le format déjà très bref (64 pages) consacre les trois quarts de ses pages (50 pages pour être précis) à établir un historique de la notion d'utopie – qui précède et soutient la structure squelettique du texte - pour consacrer le dernier quart à la notion d'hypertopie qui donne pourtant son nom au titre du livre.
C'est quoi donc ? « J'appelle hypertopie l'instant où l'utopie bascule dans le fantasme du lieu total ; dans le fantasme de nous trouver tous dans le même lieu. Pas seulement nous, ici, mais avec la planète entière. »
Un exemple ? « le temple de l'hypertopie s'appelle Internet. Il est le non-lieu de l'ubiquité ; l'utopie de la suppression des distances. En lui, il n'y a plus de lieu : il n'y a qu'un seul, immense « partout ». »
En quelques brèves lignes sont évoquées les implications qui en surgissent : hypermnésie,
omniscience. L'auteur nous renvoie à deux reprises à d'autres textes qu'il a déjà publiés. C'est un peu maigre. Mais peut-être qu'on trouve tout le reste sur internet…
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