Le premier roman de
Véronique Ovaldé porte en lui tous les thèmes développés dans son oeuvre au fil des livres, dans une version conte onirique au langage très inventif : l'environnement (ici la pluie et la boue) qui agit sur les personnes, la sauvagerie et la folie, la solitude, l'étrangeté du monde, le féminin opposé au masculin, le corps et la matière, la filiation, la nécessité de la fuite pour s'en sortir. Et cet incroyable équilibre entre une violence crue et une tendresse pour ses personnages et l'univers créé, une certaine poésie, qui fait que l'histoire, tellement sombre pourtant, ne m'agresse pas.
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