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J'ai lu le sommeil des poissons dans le tram pour l'essentiel et un peu avant de m'endormir aussi car lire ce livre c'est accepter de rentrer dans un univers fantaisiste, c'est se laisser bercer au rythme des mots de cette auteure.

Ce livre est son premier roman et on trouve dans celui ci ce que j'aime dans l'écriture de cette femme ; tout un univers poétique et onirique et une place particulière pour les personnages féminins. Bien sur les hommes sont présents aussi car souvent l'amour est aussi un des thèmes de prédilection de Véronique Ovaldé. Ici les deux figures masculines sont représentées par le grand Jo et le petit Bikiti ( et pas Bikini c'est juste pour voir si vous lisez bien tout lol).

Ces deux là forment un duo particulièrement particulier ! Et j'ai aimé suivre leur périple comme pour des représentations de cirque. Avec ce grand Jo pas très futé mais fort et beau et ce Bikiti malin qui compte sur le grand pour s'enrichir.

Les femmes elles n'ont besoin des hommes que pour concevoir leurs marmailles. La Mano triste est comme une espèce de prêtresse de la nature féminine. Elle attends l'homme qui la fécondera. Et cette homme sera le grand Jo ... Pauvre de lui.... Mais voilà... je ne peux vous en dire plus...

J'ai aimé ce premier roman de Véronique Ovaldé, comme j'ai aimé les deux autres que j'ai déjà lu :

Ce que je sais de Vera candida

Des vies d'oiseaux

Lire ces romans c'est accepter une part de non réalisme, c'est se rendre sur une terre onirique où il n'y a pas forcément de règle et pour ma part je m'y rends toujours avec plaisir.

L'écriture de cette auteure est pour moi un enchantement, une façon différente de raconter des histoires qui nous emmènent loin à un rythme particulier qui me convient tout à fait.

Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Le premier roman de Véronique Ovaldé porte en lui tous les thèmes développés dans son oeuvre au fil des livres, dans une version conte onirique au langage très inventif : l'environnement (ici la pluie et la boue) qui agit sur les personnes, la sauvagerie et la folie, la solitude, l'étrangeté du monde, le féminin opposé au masculin, le corps et la matière, la filiation, la nécessité de la fuite pour s'en sortir. Et cet incroyable équilibre entre une violence crue et une tendresse pour ses personnages et l'univers créé, une certaine poésie, qui fait que l'histoire, tellement sombre pourtant, ne m'agresse pas.
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Un pays imaginaire: le Mont Tonnerre. au pied Du Mont vivent des femmes, beaucoup de femmes (les madous) et leurs enfants ( les niniards). Les hommes sont inconsistants, juste bons à féconder les femmes. Elles rêvent d'hommes virils, puissants.
La " maladie grise" parfois touche l'une d'elle surtout lorsque survient la saison des pluies et alors on peut redouter le pire.
En haut, dans la maison isolée, vit la mano triste, elle attend que la pluie cesse enfin et que viennent à elle les hommes du fleuve.
Alors arrivent Jo géant, dans sa chevrolet jaune et l'affreux Bikiti à lunettes...
La suite, il faut la découvrir dans ce livre étrange de Véronique Ovaldé, son premier roman d'une poésie à couper le souffle. J'ai été un peu surprise et puis je suis entrée dans cette écriture étrange aux mots inventés. C'est un conte sauvage, parfois cruel, parfois tendre.
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Le grand et doux Jo débarque à Tonnerre avec son "managé". Tonnerre est une ville de femmes, dominé par le mont Tonnerre au sommet duquel vit la Mano. L'histoire fera se rencontrer ces deux personnages désespérés.
L'écriture de Véronique Ovaldé, dans ce premier roman, prend toute sa mesure : des mots doux et ronds, néologismes qui font toujours appel à notre sensibilité. Une véritable inventivité dans le style et une sensibilité extrême dans la dureté et la noirceur des personnages. Une véritable découverte.
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L'ogresse attend son prince charmant

Il était une fois une ogresse qui attendait son prince charmant. Tout en haut du mont Tonnerre, l'ogresse déprimait dans sa grande maison pendant que la saison des pluies battait son plein. Aucune de ses congénères n'arrive à la distraire de ses idées noires quand arrive Jo le géant et son escroc de petit manager, Bikiti. Après le one man show du géant, l'ogresse fait son numéro de femme sensuel (...)
Lien : http://xg-melanges.tumblr.co..
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Beaucoup de mal pour ma part de rentrer dans ce roman hors du commun, l'histoire fantaisiste m'as été d'une difficulté de compréhension et d'ennui que je n'y ai pris "gout" que sur les dernières pages, bref pas un coup de coeur quoi qu'il en soit mais le travail d'écriture et d'invention de l'auteur est malgré tout à souligner.
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Premier livre que je lisais de Véronique Ovaldé et première immersion dans un univers unique et atypique! Ce roman ne ressemble à rien d'existant, je le trouve inclassable et absolument unique.
J'ai eu un peu de mal à m'adapter à l'atmosphère et au langage qu'est celui de l'auteur dans ce premier roman, mais une fois acceptée l'idée qu'il n'y a finalement rien de mieux que de se créer un univers et un langage de toutes pièces, je me suis régalé par l'ingéniosité et le génie qu'emploit Véronique Ovaldé.
Le voyage que suivra le lecteur en lisant le "Sommeil des Poissons" sera, à n'en pas douter, unique, dépaysant et rafraichissant!
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Jo déroule les kilomètres au volant de sa chevrolet jaune citron, un bikiti-sangsue agrippé à ses bras de géant. Il fuit, et sa course folle le mène inexorablement vers l'antre de la fée-ogresse. Là-bas, tout là-haut, au sommet du Mont Tonnerre...
Mon premier livre de V. Ovaldé : un style très particulier, qui m'a intriguée par ses ellipses, une écriture qui tient aussi de la tradition orale. Je me suis laissée emporter malgré moi!
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Dans l'ordre de parution, ce livre est le premier de Véronique Ovaldé. Moi, j'avais commencé par "Et mon coeur transparent" que j'avais déjà apprécié. Ici on est dans un style différent. Un véritable conte doux et inquiétant, tel que noté dans la quatrième de couv'.

Doux, car c'est l'histoire de ces femmes qui vivent sur le mont Tonnerre et qui ont décidé de se passer des hommes. Ces hommes qui ne leur servent à rien, qui ne supportent pas la saison triste et qui "demande beaucoup et [...] donne très peu". Elles tentent donc avec leurs enfants de lutter contre la maladie grise qui sévit pendant la saison triste en se soutenant et en revêtant leurs plus beaux vêtements colorés pour conjurer cette dépression qui s'empare des madous qui se laissent aller.
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Le sommeil des poissons est le tout premier roman de Véronique Ovaldé, qui s'est surtout fait connaître grâce à son roman Ce que je sais de Vera Candida, qui a obtenu en 2009 le Prix Renaudot des Lycéens et le Prix France Télévisions. Ce premier roman ouvre le bal d'un univers très singulier et étonnant ; c'est en effet un véritable ovni littéraire : est-ce un conte ? une fable ? un roman ? ou encore, un thriller ?

Tout en haut du mont Tonnerre, il existe un village peuplé essentiellement de femmes, les « madous ». Parmi elles, il y a la mano triste, jeune femme en proie aux idées noires, qui semble toujours au seuil de l'attente dans sa grande maison à courants d'air. le quotidien de ces femmes est rythmé par le cycle des saisons. Les hommes remontent le fleuve à chaque saison douce et la saison des pluies marque l'arrivée de la maladie grise qui s'empare des femmes trop vulnérables… La mano triste attend, luttant contre la maladie grise qui rampe sur les murs et tente de s'emparer d'elle, dans sa maison absorbée par la pluie, aux remugles de pierres humides, de terre et de mousse. Un jour, Jo le géant débarque au volant de sa Chevrolet jaune citron, « gros insecte acidulé qui bourdonnait sur les routes », avec le Bikiti, petite fouine, petit ragondin qui lui sert de « homme managé ».

A travers ce roman aux accents surnaturels, nous pénétrons dans des contrées inconnues et lointaines ; l'époque et le lieu sont indéterminé, l'intrigue pourrait très bien se dérouler n'importe où dans le monde, ou en dehors du monde… Les personnages comme les lieux sont empreints d'une inquiétante étrangeté. On est immergé dans un univers tout aussi étrange que déroutant, où la folie, la solitude et la sorcellerie hantent ce village perché.

Autant le dire tout de suite, c'est un roman qui peut séduire immédiatement tout comme il peut rebuter et faire fuir : l'écriture est très particulière. Elle reproduit le style oralisé propre à l'énonciation des conteurs; les marques d'oralité sont nombreuses, les tournures de phrases très familières dans certains cas, et le texte est parsemé de tics de langage, de jeux de mots insolites, de mots qui semblent inventés tellement ils sont curieux. Dans mon cas, ce fut un coup de coeur! de ce roman spectaculaire, il émane une force d'écriture singulière, voire irréelle. On est véritablement saisi et captivé à sa lecture.

Le récit frôle l'horreur, il est empreint de la féerie des contes, de leur folie… Véronique Ovaldé se joue de la noirceur des contes, elle les réinvente à sa façon. L'auteur dépeint un monde très fantaisiste qui reprend le non-sens et les non-lois de l'univers merveilleux, tout en les détournant dans un savant jeu de cache-cache avec le réel.
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