Citations sur Si royal et indécent, tome 1 : Pour les plaisirs du pri.. (25)
Il croyait sincèrement que cacher sa véritable sexualité revenait non seulement à courber l’échine devant l’homophobie, mais aussi à la favoriser. Oui, il comprenait que les gens vivaient parfois dans la peur d’une véritable oppression, et que leur seul moyen de se protéger était le secret. Rester muet en de telles circonstances, ça se justifiait.
Chaque centimètre carré de peau que son bel inconnu dévoilait, chaque ligne de son corps parfait, tout emportait James. Plus loin de lui-même, plus loin du reste du monde. Rien n’existait d’autre que ce qui se trouvait ici. Rien ne comptait que ce qui se passait en cet instant.
C’était vertigineux d’être trahi par son corps à ce point, de ressentir une montée d’excitation pareille à la seule idée que Ben le désire au point d’être prêt à tout pour l’attirer dans son lit.
C’est un accident de naissance, rien d’autre. Mais ça ne te rend pas moins digne de valeur. Tu es aussi talentueuse et aussi bien que n’importe qui qu’il m’ait été donné de rencontrer, et nous les gens qui t’aimons, nous le savons. Tous les mensonges de tous les tabloïds au monde n’y changeront rien. Nous savons qui tu es vraiment. Je voudrais juste que tu arrives à le voir, un jour.
Être aimé, c’était être possédé : tel était le pacte.
L’expérience lui avait appris à un très jeune âge que non, la vie n’était pas juste ni le bonheur durable.
Mieux valait vivre sans illusions, donc. Néanmoins, il lui manquait le réconfort que seule l’illusion était en mesure de procurer.
La plupart des filles de son cercle d’aristocrates avaient été éduquées dès l’enfance pour l’attirer si possible dans leurs filets. À leurs yeux, il n’était pas une personne, juste un trophée qu’on les encourageait à décrocher.
Chaque personne a le droit de se révéler quand elle le décide et comme elle le décide.
Les colères les plus fortes, nous les dirigeons contre ceux à qui nous avons causé du tort.
Être régent, cela signifiait être roi en toutes choses, sans en avoir le titre. À défaut d’une loi votée par le parlement pour décider du contraire, le régent était systématiquement l’héritier du trône.