Ce conte philosophique est fait de peu de personnages. Il y a Ionah et sa mère Aashta. Les chapitres courts sont autant d'instantanés de leur vie. L'enfant a été élevé dans le désert et a appris à y survivre. Il apprend tout de cette grande sage qu'elle est et on savoure ses réparties surprenantes et pleines de sens. On sait simplement qu'elle a quitté le « monde d'avant » et qu'elle a choisi de vivre dans le plus pur dépouillement.
J'ai adoré la première partie et le livre vaut la peine d'être lu pour elle seule. La deuxième partie, moins philosophique, offre plus de suspense mais n'a pas répondu à mes attentes, même si elle est intéressante. J'avais envisagé une autre façon de poursuivre l'histoire et le retour à la civilisation de Ionah. Ça m'apprendra ! Mais j'ai tout de même fait une bien belle lecture. C'est un titre à retenir.
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