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Critique de Eroblin


J'ai découvert ce roman à la bibliothèque par hasard, sa couverture m'a tout de suite attirée (je la trouve poétique) et le titre m'a fait sourire. Je n'ai pas regretté ce choix, ce beau roman m'a bouleversée.

Guille semble au départ un petit garçon ordinaire. Alors, certes, il est un peu rêveur, préfère Mary Poppins au foot, passe ses récrés avec sa voisine de table, petite pakistanaise perdue derrière son voile. Et on ne voit pas au départ pourquoi l'institutrice s'inquiète parce que, au jeu de « Quand je serai grand je veux être… », Guille a répondu « Je veux être… Mary Poppins ». Et quand elle contacte une psychologue scolaire, on se dit qu'elle exagère. Mais devant Maria –la psychologue- Guille se dévoile par dessins et post-it interposés révélant peu à peu une immense absence, une immense douleur. J'ai deviné rapidement ce que cachait l'absence de la maman mais je n'avais pas compris que le plus malheureux n'était pas forcément Guille. La dernière scène montrant Guille et son père m'ont fait pleurer, c'est rare que je sois saisie par l'émotion mais là j'ai fermé ce livre la gorge serrée.
Ce roman aborde un thème tragique, celui du deuil, avec beaucoup de délicatesse, beaucoup de pudeur. On devrait sans doute le conseiller à nos députés…

Challenge Multi-défis 2020
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