AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Yzou


En avant, une jolie fiction - l'enfance, les vacances d'été, la mer, les copains, la magie - pleine d'humour et d'innocence. En fond, l'histoire vraie d'un naufrage et d'une quarantaine d'enfants morts noyés rendant la double lecture sombre et émouvante.
Bien que ce ne soit pas mon roman graphique préféré de cet auteur, son univers mérite que l'on s'y arrête un instant.
Un été sans maman est un roman graphique original et touchant dans lequel on retrouve complètement l'univers cher à Panaccione :
De l'illustration (presque) sans paroles, rendant l'expérience de lecture différente : au lieu de s'abreuver du texte on va se concentrer sur les illustrations et leur émotionnel pour comprendre le fil de l'histoire.
Des personnages inédits et touchants comme cette petite fille que sa maman va confier à des amis italiens le temps d'un été. Mais également des personnages familiers pour le lecteur ayant déjà vécu « l'expérience Panaccione » : le grand gaillard blond que l'on retrouve dans Toby mon ami, Match ou Chronosquad, son chien également. Dans une interview à propos de Chronosquad, Gregory Panaccione déclare qu'il utilise ce personnage blond comme un réalisateur mettrait en scène son acteur fétiche. Ce qui est à la fois rare et déroutant dans l'univers de la bande dessinée.
On y retrouve également des figures plus « extraterrestres » qui apportent au récit un côté fantastique à la fois loufoque et oppressant.

A parcourir et à ressentir !
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}