J'ai apprécié ce voyage dans le féminisme et m'y suis retrouvée (presque) tout à fait. Bravo pour le détail des recherches et pour l'engagement de l'auteur dans cette épopée.
Le personnage de Xavier qui se dédouble en Axel-Loup (j'adore le prénom et le fait que le nom comprend toutes les lettres d'
Olivier Papleux !!) est très attachant.
Le quiproquo des noms Oxana et Oksana est un bon stratagème pour se faire rencontrer deux personnes à l'opposé dans leurs convictions. J'apprécie qu'on ait dès le début des bribes d'information sur le mari d'Oksana qui aident à comprendre ses mécanismes de violence.
Xavier Pépillou a une mission « féministe » qu'il accomplit avec beaucoup de psychologie : « Maman est un être humain, pas une fonction ». Il m'a fallu moi-même atteindre la cinquantaine pour assimiler le fait d'être avant tout une femme avant d'être épouse et mère.
J'aime beaucoup la citation de
Nietzsche : « le désir de reconnaissance est un désir d'esclave »
Personnellement, j'aurais trouvé plus juste qu'Oksana se rende aux vues de Xavier à un rythme plus lent. Elle m'apparaît avoir changé son modèle de femme et son attachement névrosé à son mari un peu trop rapidement. de même, les motivations de Xavier sont dévoilées trop tôt, ce qui lui enlève en partie sa crédibilité.
Je suis impressionnée par les vues politiques, probablement fondées sur la réalité, et la foison d'informations et de connaissance sur le sujet.
Dès la lecture terminée, je me suis plongée dans celle des différentes personnalités qui jonchent le récit, dont, en première ligne, Oxana Shachko.
Merci pour cette belle ouverture.