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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Olivier Papleux a une solide formation en mathématique. Cela n'est en rien un obstacle à la possession d'une plume qui a des choses graves à dire et qui le dit avec légèreté. Une force chez cet auteur ! Une faiblesse ? Peut-être – mais même pas sûr – de vouloir toucher à trop de thèmes qui tous pourtant méritent combat !
La fin des haricots est un roman d'actualité. Courageux, l'auteur endosse la posture d'un mâle, défenseur critique du féminisme qui, lui, répond, comme il peut, aux dictats des différentes formes de patriarcat qui gangrènent depuis des siècles la possibilité pour les femmes – et pour les hommes – de vivre en étant l'égal de l'autre. Ce roman interroge le féminisme, le machisme aussi, la violence faite aux femmes, l'intransigeance des pensées moralisatrices et castratrices des religions et la banalisation des regards qui s'attachent au cosmétique plutôt qu'à l'être qui fonde chacun d'entre nous. Politiquement, il s'inquiète aussi de la montée des extrêmes, l'auteur prêtant à La Lepen, le fauteuil de Présidente de la France et le cortège de restrictions des libertés qu'une telle accession entraînerait.
Ce livre informe aussi. L'auteur a créé un double de Xavier, le brave type ouvert et volontaire au combat. Cet autre, chroniqueur que tout le monde lit mais que personne n'a jamais vu, est un lobbyiste pour bien des causes à défendre. Il dispose d'entrées dans le monde de l'Education et est relié de manière internationale à tous les combats pour dénoncer la restriction des droits des femmes, le Trumpisme, le populisme du Rassemblement National ou de Orban. Ce personnage - pas toujours tout à fait crédible, tant la caricature est parfois forcée - n'en est pas moins le pivot central d'une série impressionnante d'informations et de questions visant la compréhension des mouvements féministes, l'histoire de leurs combats et des luttes contre les dérèglements du monde.
Cerise sur le gâteau, ‘noquette de mayonnaise sur les frites' dirait-on chez moi, l'essentiel du récit a comme port d'attache, notre Brabant wallon, notre bonne petite Belgique où je me suis senti en terrain connu dans les descriptions des lieux, des caractères, des habitudes et du bon sens de chez nous.
Merci à l'auteur, Olivier Papleux, pour la confiance témoignée en me proposant ce Service Presse. Il m'a donné envie de le découvrir davantage.

Lien : https://frconstant.com
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« La fin des haricots » est un roman très ambitieux alliant trame et didactique. Son auteur n'hésite pas à développer sa réflexion avec intelligence.
Bien sûr, le danger d'un tel récit tient du fait que le narrateur pourrait tellement prendre de plaisir à nous intéresser qu'il risquerait de sacrifier une partie du plaisir du lecteur.
Rien de tel cependant. J'ai savouré sa lecture en trois jours sans me lasser un seul instant. le pari est réussi : Olivier Papleux a évité ce piège et l'équilibre entre divertissement et information est très heureux.
Au niveau de la qualité d'écriture, rien à dire. La lecture est très fluide, le style excellent et le rythme est soutenu du début à la fin.
« La fin des haricots » est, je pense, le meilleur roman d'Olivier Papleux.


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J'ai terminé la lecture de "La fin des haricots".

J'ai bien aimé et pour peu que l'on ait la fibre féministe, il serait difficile de prétendre ne pas adhérer à un tel roman si riche sur le sujet.

L'écriture est agréable et j'imagine qu'une personne non familiarisée avec le féminisme doit être interpellée au fil des pages.

J'ai beaucoup apprécié le chapitre lumineux dans lequel intervient Oxana mais aussi les Chroniques de Pivier qui sont de légitimes pistes de réflexion sur la condition féminine, et les biographies de femmes militantes.
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J'ai réellement aimé La fin des haricots d'Olivier Papleux.

Je craignais d'être submergé par l'aspect historique et politique de l'histoire. Finalement non ! Pas besoin d'être un feru d'histoire ou un passionné de politique pour vivre l'enthousiasme des personnages. J'ai au contraire appris beaucoup.

Je travaille dans un milieu très machiste et je suis parfois outré des propos tenus envers les secrétaires et les techniciennes de surface.

Je suis souvent considéré comme étant trop prude par mes collègues car je ne rentre pas dans ce jeu-là.

Merci pour ce roman qui me conforte dans mes convictions.

Chacun son job, chacun son utilité et la même considération et le même respect envers tous.

Hommes, femmes, grades... Nous sommes tous dans le même bateau.
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J'ai terminé votre livre.

La politique ne m'intéresse pas, ni en Belgique, encore moins en France. Les Femen, je n'adhère pas du tout, je ne vois pas l'intérêt des seins nus pour argumenter une cause. Sans être une grande féministe dans l'âme, je prône évidemment l'égalité des hommes et des femmes, mais je ne crois pas que je défilerais dans la rue pour cela.

Perso, j'ai mes idées, mes pensées et une certaine liberté qui font que je ne dépendrai jamais d'un homme, ni du point de vue financier, ni moralement. Je ne laisserai jamais un homme me dominer ni m'asservir... Mais je pense qu'une femme doit garder une part de féminité, de fragilité, de la possibilité de se maquiller, de se ”faire belle” pour elle-même et, oui, pour un homme aussi.

Tout cela pour vous dire qu'envers et contre tout ça, j'ai vraiment beaucoup aimé votre roman. Je l'ai lu avec énormément de plaisir.
Votre héros, Xavier, m'a parfois énervée, émue, et fait rire aussi ! Et que dire de votre héroïne, Oksana ? Je m'y suis attachée à cette "petite bonne femme". Sous certains côtés, je me suis retrouvée en elle, dans sa façon d'appréhender la vie ou de penser.

Une très belle histoire de deux êtres aux antipodes l'un de l'autre et cependant si proches… Sur fond de batailles et d'actions, ponctuées de portraits de femmes exceptionnelles.

Une histoire qui nous amène à ce fameux féminin sacré dont vous nous parlez si bien au fil de vos écrits...

Bravo et merci pour ce bon moment de lecture...
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Beau roman et texte engagé !

C'est forcément le cas à partir du moment où le personnage principal se trouve principalement entouré par le mouvement Femen et où elle "s'intègre" dans les idées qui lui sont exposées par Xavier et les filles.

Je dirais que seules les Chroniques pourraient être considérées comme vraiment moralisatrices, mais c'est leur but. Je vois ça comme faisant partie du personnage, et de sa volonté de porter les idées féministes de manière peut-être parfois excessives.

A lire...
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Bien cher Olivier Papleux, j'ai retrouvé dans La fin des haricots votre écriture soigneuse aux mots choisis et précis, aussi que des trouvailles comme les chroniques de Pivier ou les pages du calendrier mettant chaque jour en exergue un personnage féminin qui a permis de faire évoluer la cause des femmes.

J'ai particulièrement été heureux de retrouver Isabelle Eberhardt, dont je possède les écrits et sur qui j'ai lu les deux tomes de la biographie rédigée par Edmonde Charles-Roux, pionnière incontestable de l'émancipation de la femme. Son aventure humaine vaut vraiment la peine de s'y intéresser, je regrette une fin si brutale.

J'ai beaucoup aimé aussi votre présentation du contexte politique et social dans lequel s'inscrivent vos personnages et qui ont constitué notre quotidien, ce qui donne beaucoup de réalisme au roman.

Pour les personnages, il y a les femen, les deux adolescentes, en marge de l'activisme ambiant comme pour les protéger mais il y a surtout Xavier, convivial, convaincu, féministe, militant d'une seule cause et Oksana, la narratrice, bel exemple de la femme d'aujourd'hui. Leur rencontre est aussi imprévisible qu'originale et leur changement de vie qui en découle est inattendu.

Vous me donnez beaucoup à penser sur les conséquences de rencontres fortuites.

Très sincère merci pour votre 5ème roman que j'ai beaucoup apprécié.
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Je viens de terminer ce 5ème roman d'Olivier Papleux et j'avoue avoir été captivée du début à la fin.

J'ai découvert un monde que je ne connaissais pas, et moi qui pensais être à l'opposé du féminisme, je me suis rendue compte que j'en étais en fait très proche.

Merci pour cette belle découverte.
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J'ai terminé La fin des haricots. Merci, merci merci...

J'ai eu un peu de mal à me mettre dedans au début, je l'avoue, pas l'habitude de ce genre de romans probablement ...

Puis, je me suis attachée aux personnages, envie d'en savoir plus sur leur vie, leurs ambitions et le dénouement.

Un bon roman féministe effectivement... Beaucoup d'authenticité, de douceur, des rêves et partages...

J'ai appris un tas de choses... Très honnêtement, ce n'est pas un sujet que je connaissais et cela m'a également permis d'entrer en contact avec un autre style littéraire.
J'ai également beaucoup aimé les propositions politiques à la fin.

Bref, je ne retire que du positif de cette lecture "inattendue et fracassante" ...

Triste hommage par contre, à Oxana...

Encore merci pour ce partage et cette découverte très intéressante et stimulante !
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J'ai eu beaucoup de plaisir à parcourir ce roman, ces descriptions entre l'être et le paraître, cette nécessité imposée par la société d'être autre chose que soi-même. Ce n'est pas propre aux femmes bien qu'elles soient les plus concernées, et cela ne s'arrange pas avec les réseaux sociaux que du contraire.

« La fin des Haricots » a rafraîchi ma mémoire comme une Madeleine, elle m'a rappellé des tas de choses auxquelles je ne pensais plus ou si peu.

Un bon roman.
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